Rechercher
Rechercher

Actualités - DISCOURS

Fadlallah dénonce le double langage au Liban

«Quel est ce Liban au sein duquel chaque confession posséderait son assemblée communautaire qui définirait sa politique et ses orientations?». Ces propos sont ceux de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, qui a vivement critiqué le double langage utilisé au Liban et les slogans brandis souvent sans conviction. Dans une allocution prononcée hier à l’occasion de l’iftar annuel de l’Association «Mabarrat el-Khairiya», la principale figure de l’islam chiite au Liban a dénoncé le fait que rares sont ceux qui croient dans les slogans qu’ils soulèvent. «Pourquoi ne pensons-nous pas ensemble à la politique, à la moralité et à la liberté, d’autant que nous vivons aujourd’hui ce qu’on appelle les batailles des libertés? a-t-il dit. Quelle est la véritable image de la liberté que chacun de nous a dans son for intérieur? C’est une liberté vague, un simple mot, qui n’a pas de contours bien définis. C’est pour cela qu’un dialogue de sourds s’est instauré entre nous. Chacun ne pense qu’à démolir ce que dit l’autre, ou à confirmer ce que l’autre dément. Tous parlent de liberté responsable. Mais sait-on qu’est ce que le mot responsable veut réellement dire»? L’iftar s’est déroulé en présence du vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, des ministres Mohsen Dalloul, Yassine Jaber, Ali Harajli, Ayyoub Hmayyed, Michel Eddé, Jean Obeid et Béchara Merhej, ainsi que de nombreux députés et personnalités politiques et spirituelles. Etaient également présents le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, et le chargé d’affaires à l’ambassade d’Iran, M. Mohammed el-Irani.
«Quel est ce Liban au sein duquel chaque confession posséderait son assemblée communautaire qui définirait sa politique et ses orientations?». Ces propos sont ceux de sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, qui a vivement critiqué le double langage utilisé au Liban et les slogans brandis souvent sans conviction. Dans une allocution prononcée hier à l’occasion de l’iftar annuel...