Arslane : la liberté ne peut faire de mal à personne

Le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohamed Mehdi Chamseddine, a reçu hier le ministre des Emigrés, l’émir Talal Arslane, avec lequel il a conféré au sujet des derniers développements dans le pays. Interrogé par les journalistes à l’issue de son entretien avec le dignitaire chiite, M. Arslane a estimé que «le dossier de l’audiovisuel doit être traité avec objectivité et transparence tant par les loyalistes que par les opposants et plus particulièrement encore par l’Etat et le gouvernement». Et d’ajouter: «Je pense que la liberté ne peut faire de mal à personne surtout si la personne en question est convaincue de ce qu’elle fait et si ce qu’elle fait est correct. Reste toutefois à savoir s’il n’existe pas des choses qu’ils ne veulent pas que les gens entendent ou voient». En réponse à une question au sujet de la situation au Liban-Sud, M. Arslane a par ailleurs fait valoir qu’«il ne faut pas se laisser prendre à des projets suspects de solutions qui pourraient paraître nous convenir dans leur forme mais dont le fond est contradictoire avec les intérêts du Liban». «Car il reste évident que le Liban et les Arabes ne connaîtront la paix qu’avec le retrait israélien du Liban-Sud et du Golan», a-t-il dit.