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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

A la suite des attaques dont il a fait l'objet Hariri déterminé à passer à l'offensive

Nouvelle prorogation du mandat du chef de l’Etat ou élections présidentielles? Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, est catégorique: «Même si l’échéance présidentielle n’est pas pour sitôt, je peux assurer que l’élection aura lieu vers la fin de cette année». Le président du Conseil est déterminé par ailleurs à passer à l’offensive contre ses détracteurs. Il a expliqué qu’il entreprendrait dorénavant de leur répondre «de façon appropriée». C’est, en quelque sorte, le programme de l’année que M. Hariri a exposé jeudi, au cours d’un iftar qu’il a donné en l’honneur des hommes de religion et des présidents d’associations de différentes régions libanaises. De nombreuses personnalités politiques, dont les députés Sélim Hoss, Mohamed Youssef Beydoun et Tammam Salam, étaient aussi conviées aux agapes. M. Hariri a commencé par exprimer l’espoir que l’année qui commence soit meilleure que la précédente «qui était riche d’événements, d’espoirs et de déceptions». Puis il a mis l’accent sur les deux principales échéances de l’année: la présidentielle et les municipales. Au sujet des élections des conseils municipaux et de moukhtars, prévues en mai, le chef du gouvernement a demandé à «tous (électeurs et candidats) de garder dans leur esprit la formule de coexistence qui reste la raison d’être du Liban». M. Hariri souhaite par là que le scrutin donne naissance à des conseils municipaux où toutes les communautés seraient représentées. Il a souligné à ce propos que les notables et les forces politiques des différentes localités libanaises partagent ce point de vue. «Je suis convaincu que tous les dirigeants politiques et religieux déploieront les efforts nécessaires pour que la coexistence soit préservée à l’ombre des élections libres qui seront organisées», a-t-il dit. «Lutter contre la dégradation des mœurs» M. Hariri a aussi annoncé que l’un des chevaux de bataille du gouvernement sera «la lutte contre la dégradation des mœurs». Il a toutefois indiqué que son équipe ne pourra pas agir seule «et aura besoin du concours des différents organismes libanais concernés par cette question qui nécessite un suivi». Il a mis l’accent sur le renforcement de l’enseignement religieux dans les écoles «pour que nos enfants soient élevés dans le respect de la morale et des valeurs». Concernant la situation financière de l’Etat, M. Hariri a répété qu’elle est solide et a exprimé le souhait que la commission parlementaire des Finances et du Budget conserve le déficit budgétaire «dans les limites prévues par le gouvernement, ou même le réduise, ce qui consolidera les finances et l’économie locales». Puis, en réponse à une question, le chef du gouvernement a réaffirmé son intention de «répondre désormais à ses détracteurs». «Nous avions pris l’habitude de ne pas réagir et de nous élever au-dessus de ce genre d’histoires, mais cette politique n’a pas donné de bons résultats. Plusieurs personnes attaquent le gouvernement et l’Etat. Parfois, ils ont raison de le faire, mais le plus souvent, il s’agit de diffamation. De nombreuses personnes ont un passé connu. Elles sont connues. On sait leur passé, leur comportement et leurs contacts durant la crise libanaise et les voilà qui veulent aujourd’hui nous apprendre comment gérer notre pays», a-t-il dit, dans ce qui semble être une nouvelle allusion aux critiques lancées à son encontre par le président Amine Gemayel. «Nous répondrons désormais de la façon appropriée», a-t-il insisté. En réponse à une autre question, M. Hariri s’est par ailleurs déclaré contre la loi d’amnistie de 1991 et de la loi amnistiant les crimes liés à la drogue sans toutefois expliquer pourquoi. Le chef du gouvernement a offert hier aussi un iftar en l’honneur des responsables d’associations caritatives. Etaient notamment invitées, Mmes Mona Hraoui, présidente du Chronic Care Center et Rabab Sadr, présidente des associations de l’Imam Moussa Sadr.
Nouvelle prorogation du mandat du chef de l’Etat ou élections présidentielles? Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, est catégorique: «Même si l’échéance présidentielle n’est pas pour sitôt, je peux assurer que l’élection aura lieu vers la fin de cette année». Le président du Conseil est déterminé par ailleurs à passer à l’offensive contre ses...