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Actualités - CHRONOLOGIE

La Sûreté générale a effectué des perquisitions dans ses locaux La Voix de Beyrouth de nouveau fermée par les forces de l'ordre (photos)

La «Voix de Beyrouth» n’a pas mené à terme sa deuxième journée d’émission. Des agents de la Sûreté générale ont en effet effectué une perquisition dans ses locaux à 11h et demie hier, après avoir toutefois encerclé le quartier de Aussitôt après le début des perquisitions, un nombre d’habitants s’est regroupé sur les lieux pour protester contre les mesures prises par les forces de l’ordre. Les manifestants brandissaient des banderoles portant des slogans favorables à la réouverture de la station: «Fermer la «Voix de Beyrouth» est contraire à l’esprit arabe», ou encore «la «Voix de Beyrouth» ne se taira pas», etc. La Sûreté générale a aussitôt interdit l’accès à la route principale aux piétons aussi bien qu’aux automobilistes. Une manifestation populaire s’est dirigée à Dar el-Fatwa pour exprimer son indignation face à la fermeture de la station par la force. En l’absence du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, la population a été accueillie par cheikh Salaheddine Fakhri et cheikh Ahmad Kurdi. Cheikh Fakhri a déclaré: «J’ai beaucoup de respect pour le rôle et le travail de la station, et je ferai parvenir vos revendications et vos plaintes aux responsables». Réactions à la perquisition La direction de la station a effectué des contacts auprès notamment des présidents Sélim Hoss, Omar Karamé, Rachid Solh et Chafic el-Wazzan, du mufti de Tripoli, cheikh Taha Saboungi, et du député Boutros Harb. M.Wazzan a déclaré que «la «Voix de Beyrouth» a le droit de recommencer à émettre tant que la loi ne s’applique pas à tout le monde avec équité». Pour sa part, l’un des membres exécutifs du Congrès populaire libanais, M. Samir Traboulsi, s’est demandé: «Pourquoi la «Voix de Beyrouth est-elle fermée alors que d’autres stations illégales ayant des appartenances régionales ou mondiales fonctionnent toujours? Cela ne signifie-il pas que le pouvoir n’a que peu de respect pour son devoir national?» Un autre membre du Congrès populaire libanais, M.Hassan Matar, a considéré que «cette nouvelle agression est une atteinte aux libertés». Il a critiqué «les infractions que commet le pouvoir, et la répartition des médias selon les intérêts personnels de ses membres, sans considération pour la liberté d’expression du citoyen». Quant au directeur de la station, M.Mohammed Saïd el-Rez, il a annoncé que «la «Voix de Beyrouth» ne se laissera pas faire et reprendra ses émissions au moment opportun».rj Abi Haidar. Les forces de l’ordre ont saisi le matériel de la station ainsi que des ouvrages du président du Congrès populaire libanais, M. Kamal Chatila. Rappelons que la «Voix de Beyrouth» avait annoncé dans un communiqué hier qu’elle reprenait ses émissions parce que «d’autres stations opèrent toujours sans licence».
La «Voix de Beyrouth» n’a pas mené à terme sa deuxième journée d’émission. Des agents de la Sûreté générale ont en effet effectué une perquisition dans ses locaux à 11h et demie hier, après avoir toutefois encerclé le quartier de Aussitôt après le début des perquisitions, un nombre d’habitants s’est regroupé sur les lieux pour protester contre les mesures...