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Actualités - CHRONOLOGIE

L'étau se resserre sur les mutins de Sorocaba

Le secrétaire de l’administration pénitentiaire de Sao Paulo a accordé hier un dernier délai d’une heure aux 800 mutins de la prison de Sorocaba pour qu’ils libèrent les quelque 600 otages, dont 230 enfants, qu’ils maintiennent depuis dimanche en captivité. «Après une nouvelle négociation, je leur ai concédé une heure de plus pour respecter l’accord, dans lequel ils s’étaient engagés mardi soir à libérer les otages mercredi matin», a déclaré M. Joao Benedito de Azevedo Marques. Effectivement quelques heures plus tard, les mutins ont commencé à libérer un premier lot de 40 femmes dont quelques- unes portaient des bébés dans les bras. Un responsable de la police indiquait en milieu de soirée (heure de Beyrouth) que les négociations se poursuivaient avec les mutins pour la libération de tous les otages. Les forces spéciales de la police, qui disposent de nombreux chiens policiers et d’armes lourdes, ont pris position dans une cour annexe au pavillon principal où sont massés les détenus, a constaté l’AFP sur place. Elles attendent l’ordre d’envahir la prison si l’accord n’est pas respecté. Ces quelque 150 hommes des forces spéciales ont pénétré hier à 13h30 GMT dans la prison de Sorocaba (à 90 km de Sao Paulo), deux heures trente après l’heure fixée par les mutins pour libérer les otages. Les otages — dans leur majorité des membres des propres familles des détenus retenus alors qu’ils effectuaient une visite dans la prison — auraient dû être libérés à 11h00 GMT mercredi, conformément à un accord signé mardi soir entre les autorités pénitentiaires et les chefs de la mutinerie. «La responsabilité sur l’intégrité physique des otages (dont 230 mineurs et 17 gardiens de prison) est maintenant de la seule responsabilité des mutins qui n’ont pas respecté l’accord passé mardi soir avec nous», avait déclaré le secrétaire de l’administration pénitentiaire de Sao Paulo, avant de retourner négocier avec les mutins à l’intérieur du pénitencier. «Je regrette ce que les mutins sont en train de faire avec les enfants en les maintenant en captivité (...) Tous les responsables pour le non respect de l’accord seront punis de façon exemplaire», avait ajouté M. Azevedo Marques. Aux termes de l’accord, les mutins s’étaient engagés à renoncer à fuir dans un véhicule blindé, comme ils l’envisageaient, et avaient accepté le transfert de 20 d’entre eux vers d’autres établissements pénitentiaires de l’Etat de Sao Paulo. Les mutins avaient réussi à prendre le contrôle de la prison dimanche à 18h00 GMT grâce à la complicité de certains parents qui avaient remis des armes aux détenus lors de la visite dominicale. Cette mutinerie est la 186e de l’année à Sao Paulo.
Le secrétaire de l’administration pénitentiaire de Sao Paulo a accordé hier un dernier délai d’une heure aux 800 mutins de la prison de Sorocaba pour qu’ils libèrent les quelque 600 otages, dont 230 enfants, qu’ils maintiennent depuis dimanche en captivité. «Après une nouvelle négociation, je leur ai concédé une heure de plus pour respecter l’accord, dans lequel...