Nouvelles réactions favorables au dépôt séoudien

Le dépôt séoudien de 600 millions de dollars, placé auprès de la Banque du Liban, a continué de susciter des réactions.
Hier, le président Sélim Hoss a estimé qu’il n’est nullement possible d’utiliser ce dépôt à des fins de financement de dépenses ou de projets à long terme parce qu’il serait pratiquement difficile d’en obtenir le remboursement durant l’échéance des trois ans. Il a, par ailleurs, souligné que «le dépôt séoudien est un dépôt bancaire ni plus, ni moins, sa caractéristique étant qu’il est placé auprès de la Banque centrale pour une échéance de trois ans et qu’il est assorti d’un taux d’intérêt de 5%». Le président Hoss a ajouté que le Liban pourrait recourir à ce dépôt dans le but de servir ses objectifs monétaires, durant la période de l’échéance impartie, à charge de le restituer aux déposants.
De son côté, le ministre du Transport, M. Omar Meskaoui, a considéré que ce dépôt constitue un indice de confiance dans le gouvernement et la gestion du président Hariri.
De même, le député de Beyrouth, Adnan Arakji, a abondé dans le même sens, soulignant qu’il s’agit là d’une nouvelle confirmation de l’appui séoudien au processus de stabilisation économique conduit par le président Hariri.
Quant au président du syndicat de la presse, M. Mohammad Baalbaki, il a adressé au roi Fahd d’Arabie Séoudite une dépêche de félicitations, à l’occasion du début du mois de Ramadan, dans laquelle il a souligné que le dépôt séoudien aura, dans un proche avenir, un effet positif sur l’avenir du Liban.