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Actualités - CHRONOLOGIE

Sabeh : l'état déterminé à fermer tous les médias illictes

Les autorités sont déterminées à fermer tous les médias audiovisuels qui n’ont pas obtenu de licence dans toutes les régions du pays, sans exception.
C’est ce qui ressort des propos tenus samedi dernier par le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, après la fermeture de plusieurs stations de radio émettant à partir du Nord.
M. Sabeh a déclaré: «Les services de sécurité appliquent dans ce sens les décisions du Conseil des ministres et ferment tous les médias qui ont repris leurs émissions de manière illégale au Nord, au Sud, à Beyrouth, au Mont-Liban et dans la Békaa».
De son côté, le président Omar Karamé n’a pas manqué à cette occasion de critiquer «le partage du gâteau médiatique» et la politique du gouvernement dans ce cadre.
Le député s’exprimait devant les propriétaires des radios fermées au Nord au cours des trois derniers jours. «Certes, a-t-il dit, le sujet est délicat, et nul n’est pour l’anarchie dans le domaine de l’information. Nous appuyons tous le vote d’une loi moderne qui réglemente cette anarchie. Mais lorsque nous avons débattu du projet de loi à l’Assemblée nationale, nous avons senti que la tendance était au partage entre les responsables représentant différentes communautés». Selon M. Karamé, cette loi consacre de ce fait une situation de «monopole» sur le plan de l’information, et les gouvernants «ont fait fi de tous les rapports techniques qui leur ont été présentés».
L’ancien président du Conseil a en outre rappelé que «le dossier de l’information n’est pas encore clos. Il reste encore beaucoup de demandes auxquelles aucune réponse n’a été donnée, non pour des raisons techniques mais pour des raisons politiques», a-t-il ajouté tout en se déclarant disposé à se solidariser avec les propriétaires des médias non autorisés à émettre. «Nous lutterons avec vous pour obtenir une licence. Si vous n’y parvenez pas à l’ombre de ce gouvernement, sachez que rien n’est éternel», a affirmé M. Karamé avant de conclure: «Nous respectons la loi, mais nous ne nous tairons pas face à l’injustice».
D’autre part, le ministre Talal Arslane a déclaré à ce sujet: «Le grand problème dans ce pays, c’est qu’il y a d’excellentes lois, mais qui sont violées en permanence de l’intérieur ou de l’extérieur du pouvoir».
De son côté, le «Congrès populaire libanais» a stigmatisé les mesures prises par le gouvernement contre les radios à Tripoli et dans le Nord. Il a estimé dans un communiqué que ces mesures «constituent une atteinte grave à l’équilibre national».
Les autorités sont déterminées à fermer tous les médias audiovisuels qui n’ont pas obtenu de licence dans toutes les régions du pays, sans exception.C’est ce qui ressort des propos tenus samedi dernier par le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, après la fermeture de plusieurs stations de radio émettant à partir du Nord.M. Sabeh a déclaré: «Les services de...