L’année se termine au Liban-Sud comme elle commencé, dans la violence. L’armée israélienne a mené hier une série de raids dans l’Iqlim el-Touffah, portant à 88 le nombre d’attaques aériennes depuis le début de l’année. La résistance a riposté en bombardant aux obus de mortier et à la roquette la position israélienne de Talloussé. Pendant ce temps, le blocus du village de Chébaa, où 12 habitants civils avaient été enlevés et conduits à la prison de Khiam vendredi dernier, se poursuit.
L’aviation israélienne a donc mené hier, à une heure et demie d’intervalle, deux raids contre le fief du Hezbollah jouxtant la zone occupée au Sud.
Un chasseur israélien a tiré vers 17h un missile air-sol contre le massif de l’Iqlim el-Touffah.
Une heure et demie auparavant, deux appareils israéliens avaient largué en deux fois quatre missiles air-sol sur ce massif, situé au nord du secteur central de la zone d’occupation israélienne.
Des colonnes de fumée noire se sont dégagées des lieux bombardés et le bruit des explosions a été entendu par des habitants de la ville de Saïda.
Les batteries de DCA de l’armée libanaise sont entrées en action et ont tiré en direction des appareils israéliens, sans toutefois les atteindre.
Et le Hezbollah a tiré au moins quatre missiles SAM-7.
Les avions israéliens ont continué à survoler à moyenne altitude en soirée le massif de l’Iqlim el-Touffah et Saïda.
Les deux raids aériens israéliens sont intervenus au lendemain de trois attaques menées par des commandos du Hezbollah contre des positions israéliennes en bordure du secteur central de la zone d’occupation israélienne.
Les attaques de la résistance, qui n’avaient pas fait de victimes israéliennes, avaient été suivies de bombardements israéliens. L’artillerie israélienne avait tiré plus de 100 obus sur des positions du Hezbollah.
Après le premier raid, un porte-parole du Hezbollah a déclaré: «Des avions israéliens ont tiré deux roquettes contre Iqmata dans l’Iqlim el-Touffah. Le Hezbollah n’a aucune force dans ce secteur».
Au même moment, l’artillerie israélienne a bombardé des régions situées au nord de la ville de Nabatiyé.
Cinq minutes après le premier raid, des combattants du Hezbollah ont tiré des obus de mortiers et des grenades RPG contre l’avant-poste israélien de Talloussé, dans le secteur ouest de la zone d’occupation israélienne, sans faire de victime, selon des sources proches de l’ALS.
Pendant ce temps, l’armée israélienne poursuit son blocus du village de Chébaa. Le député de la région, M. Ahmed Soueid, a déclaré que des contacts sont en cours entre le Conseil du Sud et la FINUL pour organiser l’acheminement de vivres et de médicaments dans cette localité de 3000 habitants, des sunnites pour la plupart.
Le Comité de soutien aux détenus libanais dans les prisons israéliennes a demandé hier aux autorités de convoquer les ambassadeurs des grandes puissances pour les informer de l’enlèvement par Israël des douze habitants de Chébaa. Cet acte constitue, selon le comité, une violation de toutes les conventions internationales qui interdisent les exactions contre les civils dans les régions occupées.
Le comité a par ailleurs adressé une lettre à l’Organisation «Amnesty International» l’informant des noms des personnes disparues et lui demandant d’intervenir en faveur de leur libération.
Opération «spéciale»
du Hezbollah
Le Hezbollah a réussi à libérer un Libanais qui était détenu dans une prison en Israël, a annoncé, par ailleurs, un porte-parole du parti islamiste.
«Nos hommes ont pu libérer un Libanais détenu en Israël lors d’une opération spéciale», a déclaré le porte-parole.
Le Hezbollah a convié la presse à s’entretenir lundi matin avec le prisonnier libéré.
Le porte-parole a toutefois refusé de fournir des détails concernant l’identité du détenu libéré ni sur les circonstances de sa fuite. «Il racontera tout de vive voix demain», a-t-il dit.
Des dizaines de combattants et de partisans du Hezbollah sont détenus dans les prisons, en Israël ou dans celle de Khiam, dans la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud.
Une dizaine d’entre eux ont été libérés en juillet 1996 lors d’un échange et des négociations sont en cours, sous l’égide du gouvernement libanais et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour en libérer des dizaines d’autres contre les restes de soldats israéliens tués en septembre au Liban sud.
Près de 150 Libanais sont détenus sans jugement par Israël, dont certains depuis plus d’une dizaine d’années.
L’aviation israélienne a donc mené hier, à une heure et demie d’intervalle, deux raids contre le fief du Hezbollah jouxtant la zone occupée au Sud.
Un chasseur israélien a tiré vers 17h un missile air-sol contre le massif de l’Iqlim el-Touffah.
Une heure et demie auparavant, deux appareils israéliens avaient largué en deux fois quatre missiles air-sol sur ce massif, situé au nord du secteur central de la zone d’occupation israélienne.
Des colonnes de fumée noire se sont dégagées des lieux bombardés et le bruit des explosions a été entendu par des habitants de la ville de Saïda.
Les batteries de DCA de l’armée libanaise sont entrées en action et ont tiré en direction des appareils israéliens, sans toutefois les atteindre.
Et le Hezbollah a tiré au moins quatre missiles SAM-7.
Les avions israéliens ont continué à survoler à moyenne altitude en soirée le massif de l’Iqlim el-Touffah et Saïda.
Les deux raids aériens israéliens sont intervenus au lendemain de trois attaques menées par des commandos du Hezbollah contre des positions israéliennes en bordure du secteur central de la zone d’occupation israélienne.
Les attaques de la résistance, qui n’avaient pas fait de victimes israéliennes, avaient été suivies de bombardements israéliens. L’artillerie israélienne avait tiré plus de 100 obus sur des positions du Hezbollah.
Après le premier raid, un porte-parole du Hezbollah a déclaré: «Des avions israéliens ont tiré deux roquettes contre Iqmata dans l’Iqlim el-Touffah. Le Hezbollah n’a aucune force dans ce secteur».
Au même moment, l’artillerie israélienne a bombardé des régions situées au nord de la ville de Nabatiyé.
Cinq minutes après le premier raid, des combattants du Hezbollah ont tiré des obus de mortiers et des grenades RPG contre l’avant-poste israélien de Talloussé, dans le secteur ouest de la zone d’occupation israélienne, sans faire de victime, selon des sources proches de l’ALS.
Pendant ce temps, l’armée israélienne poursuit son blocus du village de Chébaa. Le député de la région, M. Ahmed Soueid, a déclaré que des contacts sont en cours entre le Conseil du Sud et la FINUL pour organiser l’acheminement de vivres et de médicaments dans cette localité de 3000 habitants, des sunnites pour la plupart.
Le Comité de soutien aux détenus libanais dans les prisons israéliennes a demandé hier aux autorités de convoquer les ambassadeurs des grandes puissances pour les informer de l’enlèvement par Israël des douze habitants de Chébaa. Cet acte constitue, selon le comité, une violation de toutes les conventions internationales qui interdisent les exactions contre les civils dans les régions occupées.
Le comité a par ailleurs adressé une lettre à l’Organisation «Amnesty International» l’informant des noms des personnes disparues et lui demandant d’intervenir en faveur de leur libération.
Opération «spéciale»
du Hezbollah
Le Hezbollah a réussi à libérer un Libanais qui était détenu dans une prison en Israël, a annoncé, par ailleurs, un porte-parole du parti islamiste.
«Nos hommes ont pu libérer un Libanais détenu en Israël lors d’une opération spéciale», a déclaré le porte-parole.
Le Hezbollah a convié la presse à s’entretenir lundi matin avec le prisonnier libéré.
Le porte-parole a toutefois refusé de fournir des détails concernant l’identité du détenu libéré ni sur les circonstances de sa fuite. «Il racontera tout de vive voix demain», a-t-il dit.
Des dizaines de combattants et de partisans du Hezbollah sont détenus dans les prisons, en Israël ou dans celle de Khiam, dans la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud.
Une dizaine d’entre eux ont été libérés en juillet 1996 lors d’un échange et des négociations sont en cours, sous l’égide du gouvernement libanais et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour en libérer des dizaines d’autres contre les restes de soldats israéliens tués en septembre au Liban sud.
Près de 150 Libanais sont détenus sans jugement par Israël, dont certains depuis plus d’une dizaine d’années.
L’année se termine au Liban-Sud comme elle commencé, dans la violence. L’armée israélienne a mené hier une série de raids dans l’Iqlim el-Touffah, portant à 88 le nombre d’attaques aériennes depuis le début de l’année. La résistance a riposté en bombardant aux obus de mortier et à la roquette la position israélienne de Talloussé. Pendant ce temps, le blocus du...
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