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Actualités - REPORTAGE

Opération Père Noël de l'Orient Le Jour / Air France Débarquement dans la joie, hier à Paris, pour les 25 heureux lauréats (photos)

Départ «frisquet», hier matin, pour le Père Noël de «L’Orient-Le Jour»/Air France, ses 25 petits compagnons et l’équipe des accompagnateurs. Arrivée à Paris à 12 heures, heure locale. Les voyageurs sont fatigués, mais ont hâte de se lancer dans la ville-lumière. La tour Eiffel, la Seine, Paris illuminé... Que c’est loin Beyrouth, l’AIB, et même papa-maman qu’on a pourtant quittés avec pas mal d’émotion, il y a quelques heures seulement. Il fait doux, c’est Noël, le séjour s’annonce magnifique!
Cinq heures, rue Hamra. Il fait encore sombre mais les locaux de «L’Orient-Le Jour» sont illuminés et l’entrée de l’immeuble abrite une centaine de «lève-tôt». Les 25 heureux gagnants du concours sont là, mais aussi leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs amis ou cousins venus nombreux pour des adieux qui font chaud au cœur, par ce frais matin d’hiver. La foule est assez silencieuse, emmitouflée dans de chauds vêtements, encore ensommeillée.
Une clochette qui tinte au loin... V’là le Père Noël! On l’entoure, on le salue, on s’éloigne petit à petit de maman-papa. L’homme à la barbe blanche distribue sourires et poignées de main. Il demande à connaître le prénom de chacun et chacune. Entre-temps, les accompagnateurs tentent de calmer l’inquiétude des parents, de les rassurer, d’enregistrer toutes les recommandations et instructions spéciales: «Mon fils est somnambule...» «Voudriez-vous conseiller ma fille pour les achats qu’elle fera?»... «Quel temps fait-il à Paris?»... Par ailleurs, il faut faire l’appel, coller des étiquettes sur les bagages, installer les valises dans le bus... Une photo par ci, une photo par là, on pose également pour la télé qui est là. Enfin, c’est l’heure des adieux. Un dernier bisou et on grimpe dans le bus, qui démarre aussitôt. Les parents, restés sur le trottoir, agitent les bras sous les regards amusés des automobilistes.

L’hymne national

L’Aéroport international de Beyrouth est brutalement tiré de son sommeil par la joyeuse escorte du Père Noël. Douaniers, employés, voyageurs... tout le monde se retourne sur le passage du vieil homme à la hotte et de ses amis. Dans le hall, le traditionnel arrêt devant le sapin pour la photo-souvenir. On entonne ensuite l’hymne national. Un moyen comme un autre de tuer le temps, en attendant les formalités d’usage.
Valises embarquées, passeports tamponnés, on y va... Une dernière photo devant l’avion, puis on gravit l’escalier au haut duquel une charmante hôtesse de l’air nous accueille et nous conduit à nos places.
Décollage. Impressionnés, les enfants se tiennent droits, presque figés, jusqu’à ce que s’éteigne le signal de sécurité et qu’on détache les ceintures pour se pencher vers les fenêtres. L’avion vole haut dans le ciel, les commentaires fusent de partout...
Jérôme, écouteur sur les oreilles, note déjà ses «mémoires de Paris», pour ne rien oublier du voyage. Les autres regardent le film projeté sur des petits écrans ou bavardent. Petit déjeuner, visite de la cabine de pilotage... Le temps paraît trop long. «A quelle heure arrive-t-on?», demandent les enfants à tout bout de champ. Dominique ne tient plus en place. Il se promène dans les allées, puis va à l’arrière de l’appareil pour faire un brin de causette avec le «staff». «C’est la première fois que je prends l’avion, dit-il. J’avais peur, mais je me demande pourquoi. Tout va très bien, mes parents l’avaient d’ailleurs prévu. Ils avaient raison».
Sarah et Nathalie ont, quant à elles, vite sympathisé. «Comme c’est loin la France, nous avons hâte d’y arriver», avouent-elles. Et de retarder leurs montres de 60 minutes, pour se mettre à l’heure parisienne. Les journalistes et cameramen de Télé-Liban et de la MTV interviennent et filment les enfants, suscitant la curiosité de leurs voisins.
Il est 11h45 lorsque l’avion se pose sur la piste de l’aéroport Charles de Gaulle. Là, le groupe est accueilli par le directeur d’Air France au Liban, M. Jean-Jacques Cocquet. Contrôle des passeports puis... à nous Paris!!
On s’engouffre dans un bus, gracieusement mis à notre disposition par Nakhal et Cie. La route vers l’hôtel: ce sont les premières images de Paris qui défilent. Les enfants tournent la tête, à droite, à gauche, pour ne rien rater du spectacle.
Au Méridien Montparnasse, on a tout juste le temps de déposer les valises dans les chambres, de se débarbouiller vite fait. Et c’est reparti, destination la tour Eiffel. La «dame de fer» est impressionnante avec son énorme compteur lumineux affichant 736: le compte à rebours, le nombre de jours nous séparant de l’an 2000.
Malheureusement, il se met à pleuvoir à grosses gouttes glacées. C’est raté pour la «croisière» en Bateau parisien. Qu’à cela ne tienne! On s’engouffre, affamés, dans le restaurant du quai où nous attend un buffet à vous mettre l’eau à la bouche. Grillade, frites, dessert... Le dîner est englouti en moins de temps qu’il n’en faut pour dire «ouf!». Les 25 diablotins grimpent une dernière fois dans le bus, mais ils sont étrangement calmes. «Vivement l’hôtel, la douche, le lit», croit-on lire dans leurs yeux qui se ferment d’eux-mêmes.
Quatre heures de vol, l’émotion du départ et de l’arrivée, le poids des valises, la marche... Ils ont bien mérité leur dodo. Une première nuit, à l’hôtel, à Paris, entre copains! Ce n’est pas donné à tout le monde! On chahute encore un peu dans les chambres, pour le principe, puis on finit par s’endormir, des rêves plein la tête...
Aujourd’hui, plusieurs surprises sont prévues au programme. La journée sera chargée. On ira de découverte en découverte! Les enfants, reposés par une bonne nuit de sommeil, entameront cette deuxième journée à Paris par un copieux petit déjeuner à l’hôtel.
Rien de mieux pour affronter les émotions!
Aventures à suivre...

Natacha SIKIAS
Départ «frisquet», hier matin, pour le Père Noël de «L’Orient-Le Jour»/Air France, ses 25 petits compagnons et l’équipe des accompagnateurs. Arrivée à Paris à 12 heures, heure locale. Les voyageurs sont fatigués, mais ont hâte de se lancer dans la ville-lumière. La tour Eiffel, la Seine, Paris illuminé... Que c’est loin Beyrouth, l’AIB, et même papa-maman...