La semaine des fêtes n’a pas amené le moindre répit au Sud: mercredi dernier, veille de Noël, Israël a arrêté dix des habitants de Chebaa et tué un membre de la résistance appartenant au mouvement «Amal». Jeudi, deux autres habitants du même village ont été arrêtés et un milicien de l’ALS a été tué dans une opération de la résistance, ce qui a provoqué une riposte de l’artillerie israélienne. Ce bombardement, qui a endommagé nombre de maisons dans le village de Majdel-Zoun, a amené le Liban à déposer une plainte auprès du comité de surveillance, qui tiendra, probablement après les fêtes de fin d’année, sa 25e réunion pour examiner la plainte libanaise.
Hier, les agences de presse, citant des services de sécurité dans la région, ont confirmé que l’armée israélienne a arrêté douze habitants du village de Chebaa.
L’armée ennemie a, dans un premier lot, emmené, mercredi dernier, vers une destination inconnue dix habitants du village, tous âgés entre 28 et 35 ans, ont précisé les mêmes sources.
Un homme et son épouse ont été, à leur tour, emmenés jeudi alors que l’armée israélienne multipliait ses patrouilles dans ce village sunnite de quelque 3.000 habitants situé dans la zone d’opération du contingent norvégien de la FINUL, aux confins des frontières entre le Liban, la Syrie et Israël.
Aucune explication n’a été fournie aux habitants du village alors qu’aucune attaque n’a été enregistrée dans le secteur depuis plusieurs mois.
Un Libanais tué
Un civil libanais a été tué mercredi dernier par des tirs israéliens contre un village situé à la lisière «extérieure» de la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud, a annoncé la police libanaise.
A Jérusalem, un porte-parole militaire israélien a déclaré que l’armée avait tué «au moins un milicien du mouvement Amal dans la «zone de sécurité» qu’elle occupe au Liban-Sud.
Selon la police libanaise, Abbas Ghazzé, 30 ans, a reçu un éclat d’obus dans le ventre sur la place du village de Jmeijmé, au sud-est de Tyr, et il est mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Tebnine où il avait été évacué.
Dans sa version de l’incident, le porte-parole israélien a expliqué qu’un milicien d’Amal avait été tué alors que l’armée tirait sur un bâtiment abritant l’un des quartiers généraux de cette formation à Jmeijmé.
L’armée ripostait à des tirs de mortiers qui se sont abattus, plus tôt, sur des soldats israéliens en opération à proximité du village de Houla, dans le secteur oriental de la «zone de sécurité», a ajouté le porte-parole israélien, sans préciser l’origine des tirs de mortiers.
Une quinzaine d’obus, tirés par l’armée israélienne depuis la zone occupée, se sont abattus autour de Jmeijmé en fin d’après-midi, après une attaque contre la position de l’armée israélienne à Talloussa, face à ce village, selon la police libanaise.
La Résistance islamique a revendiqué cette attaque qui aurait fait «des victimes dans les rangs ennemis et détruit des fortifications».
Des services de sécurité dans la zone occupée ont confirmé que la position israélienne avait été touchée mais sans faire de victimes.
Le porte-parole d’Amal a par ailleurs confirmé que Abbas Ghazzé, tué mercredi par ces tirs israéliens, était membre du mouvement. Il a toutefois précisé qu’il «n’était pas en mission» lorsqu’il avait été atteint à Jmeijmé, un village situé à la lisière extérieure de la zone occupée.
Un milicien de l’ALS blessé
Un membre de l’ALS a été blessé jeudi dans une attaque revendiquée par le mouvement Amal.
Dix obus de mortier ont visé la position de l’ALS à Hardoun, en bordure du secteur occidental de la zone occupée, où un milicien a été légèrement blessé.
Un porte-parole d’Amal à Tyr a revendiqué l’opération.
L’attaque a été suivie par un bombardement, depuis la zone occupée, des villages de Majdel Zoun et Mansouri. Cinq maisons ont été endommagées à Majdel Zoun, a annoncé la police libanaise, sans faire état de victimes.
Plainte libanaise contre Israël
A la suite de ces bombardements, le Liban a déposé hier une plainte auprès du comité de surveillance du cessez-le-feu.
Dans sa plainte, le Liban considère qu’il s’agit d’une violation des arrangements d’avril 1996.
Hier, les agences de presse, citant des services de sécurité dans la région, ont confirmé que l’armée israélienne a arrêté douze habitants du village de Chebaa.
L’armée ennemie a, dans un premier lot, emmené, mercredi dernier, vers une destination inconnue dix habitants du village, tous âgés entre 28 et 35 ans, ont précisé les mêmes sources.
Un homme et son épouse ont été, à leur tour, emmenés jeudi alors que l’armée israélienne multipliait ses patrouilles dans ce village sunnite de quelque 3.000 habitants situé dans la zone d’opération du contingent norvégien de la FINUL, aux confins des frontières entre le Liban, la Syrie et Israël.
Aucune explication n’a été fournie aux habitants du village alors qu’aucune attaque n’a été enregistrée dans le secteur depuis plusieurs mois.
Un Libanais tué
Un civil libanais a été tué mercredi dernier par des tirs israéliens contre un village situé à la lisière «extérieure» de la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud, a annoncé la police libanaise.
A Jérusalem, un porte-parole militaire israélien a déclaré que l’armée avait tué «au moins un milicien du mouvement Amal dans la «zone de sécurité» qu’elle occupe au Liban-Sud.
Selon la police libanaise, Abbas Ghazzé, 30 ans, a reçu un éclat d’obus dans le ventre sur la place du village de Jmeijmé, au sud-est de Tyr, et il est mort des suites de ses blessures à l’hôpital de Tebnine où il avait été évacué.
Dans sa version de l’incident, le porte-parole israélien a expliqué qu’un milicien d’Amal avait été tué alors que l’armée tirait sur un bâtiment abritant l’un des quartiers généraux de cette formation à Jmeijmé.
L’armée ripostait à des tirs de mortiers qui se sont abattus, plus tôt, sur des soldats israéliens en opération à proximité du village de Houla, dans le secteur oriental de la «zone de sécurité», a ajouté le porte-parole israélien, sans préciser l’origine des tirs de mortiers.
Une quinzaine d’obus, tirés par l’armée israélienne depuis la zone occupée, se sont abattus autour de Jmeijmé en fin d’après-midi, après une attaque contre la position de l’armée israélienne à Talloussa, face à ce village, selon la police libanaise.
La Résistance islamique a revendiqué cette attaque qui aurait fait «des victimes dans les rangs ennemis et détruit des fortifications».
Des services de sécurité dans la zone occupée ont confirmé que la position israélienne avait été touchée mais sans faire de victimes.
Le porte-parole d’Amal a par ailleurs confirmé que Abbas Ghazzé, tué mercredi par ces tirs israéliens, était membre du mouvement. Il a toutefois précisé qu’il «n’était pas en mission» lorsqu’il avait été atteint à Jmeijmé, un village situé à la lisière extérieure de la zone occupée.
Un milicien de l’ALS blessé
Un membre de l’ALS a été blessé jeudi dans une attaque revendiquée par le mouvement Amal.
Dix obus de mortier ont visé la position de l’ALS à Hardoun, en bordure du secteur occidental de la zone occupée, où un milicien a été légèrement blessé.
Un porte-parole d’Amal à Tyr a revendiqué l’opération.
L’attaque a été suivie par un bombardement, depuis la zone occupée, des villages de Majdel Zoun et Mansouri. Cinq maisons ont été endommagées à Majdel Zoun, a annoncé la police libanaise, sans faire état de victimes.
Plainte libanaise contre Israël
A la suite de ces bombardements, le Liban a déposé hier une plainte auprès du comité de surveillance du cessez-le-feu.
Dans sa plainte, le Liban considère qu’il s’agit d’une violation des arrangements d’avril 1996.
La semaine des fêtes n’a pas amené le moindre répit au Sud: mercredi dernier, veille de Noël, Israël a arrêté dix des habitants de Chebaa et tué un membre de la résistance appartenant au mouvement «Amal». Jeudi, deux autres habitants du même village ont été arrêtés et un milicien de l’ALS a été tué dans une opération de la résistance, ce qui a provoqué une...
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