Et de poursuivre: «Il convient d’admettre malheureusement que nos comportements restent dictés par des considérations d’ordre confessionnel et cette réalité ne peut être modifiée par des slogans spectaculaires et théoriques ou par un simple texte de loi».
M. Fakhoury a ajouté: «Nous avons proposé plusieurs solutions au problème, et nous avons appelé tout le monde à considérer la situation avec objectivité», faisant remarquer que «les municipalités sont les instances les plus proches du peuple, et c’est dans le cadre de ces municipalités qu’il est primordial que toutes les factions de la population soient représentées, afin de préserver l’union nationale».
Pour sa part, le député de Tripoli, M. Ahmad Karamé, a émis hier des doutes sur le déroulement des élections municipales à la date prévue. «Le climat politique qui dominait durant la dernière séance parlementaire m’a laissé croire qu’il y a de fortes chances que les élections municipales n’aient pas lieu à la date prévue», a déclaré hier M. Karamé.
Il a ajouté qu’«il serait inacceptable que ces élections soient reportées, car ce serait contraire à la volonté populaire». M. Karamé a souligné que son bloc parlementaire a toujours soutenu les élections libres et voté contre le projet de nominations.
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