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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sabeh se défend de vouloir porter atteinte à la liberté d'expression


Le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, s’est défendu de vouloir limiter la liberté de la presse au Liban.
M. Sabeh a reçu hier une délégation de l’amicale des anciens de la faculté d’information de l’Université libanaise (UL) avec qui il a évoqué les derniers développements sur le plan de l’audiovisuel. Après la réunion, M. Amer Machmouchi, qui conduisait la délégation, a exposé devant la presse la teneur de l’entretien avec le ministre qui a réaffirmé qu’il n’avait pas interdit la diffusion de l’interview du général Michel Aoun, mais seulement «souhaité que la direction de la MTV s’abstienne de la passer à l’antenne».
«M. Sabeh a assuré qu’il n’avait exercé aucune pression sur la MTV et que son souhait visait à protéger la station contre d’éventuelles sanctions conformément à l’article 35 de la loi sur l’audiovisuel qui autorise le ministre à fermer un média pour trois jours en cas de violation, a indiqué M. Machmouchi. Il a ajouté qu’il acceptait d’assumer toutes les critiques dont il a fait l’objet après l’affaire de la MTV même si certaines d’entre elles sont très dures. Il a rappelé que, parfois, il a été comparé à Hilter».
M. Sabeh a indiqué à ses interlocuteurs qu’il avait refusé de prendre des sanctions contre la LBC qui a diffusé une interview de l’homme d’affaires libano-américain, M. Roger Tamraz, malgré le fait que le Conseil national de l’audiovisuel, qui a visionné la cassette, a «estimé qu’il y avait une violation des lois».
Le ministre a d’autre part mis l’accent sur la nécessité de «soustraire l’audiovisuel aux tiraillements politiques» et a démenti que «l’ouverture du dossier de l’immoralité sur les télévisions ait été utilisé comme prétexte pour s’occuper ensuite de la question politique». «Les médias audiovisuels sont entrés dans une compétition effrénée, a déclaré M. Machmouchi en citant le ministre. En un mois, ils ont diffusé cinq émissions sur la sexualité. Pourquoi ne les ont-ils pas programmés sur une période d’un an».
M. Sabeh a par ailleurs indiqué que le projet de restructuration de Radio-Liban (officielle) a été achevé et devrait être soumis au Conseil des ministres pour examen au début de l’année prochaine.
Le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, s’est défendu de vouloir limiter la liberté de la presse au Liban.M. Sabeh a reçu hier une délégation de l’amicale des anciens de la faculté d’information de l’Université libanaise (UL) avec qui il a évoqué les derniers développements sur le plan de l’audiovisuel. Après la réunion, M. Amer Machmouchi, qui conduisait...