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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Une mise au point de Sami Maroun

Suite aux déclarations faites par M. Fouad Siniora dans le cadre de l’interview du président Amine Gemayel diffusée en direct de Paris sur la MTV, dimanche 7 décembre 1997, nous recevons la mise au point suivante de M. Sami Maroun, ancien président du Conseil des relations économiques extérieures:
«J’avais déjeuné avec M. Rafic Hariri et M. Fouad Siniora, au restaurant L’Orangerie il y a 14 ans. Après tant d’années, le souvenir de ce qui avait été dit pourrait être devenu un peu confus, voilà pourquoi je voudrais y apporter quelques précisions.
Durant ce déjeuner, M. Siniora et moi-même avions présenté à M. Hariri les objectifs et les plans d’actions du Conseil des relations économiques extérieures que je présidais à l’époque et dont M. Siniora était un membre actif. MM. Hariri et Siniora ont alors ouvert la question de «Kfarfalous» dont, à cette époque, les bâtiments étaient occupés par les Forces libanaises.
M. Hariri a développé sa vision d’avenir par rapport à ce projet d’université. Il a exprimé le regret de voir le Liban divisé et sa jeunesse partagée en clans rivaux et il a souhaité coopérer avec la légalité pour qu’un plus grand nombre de Libanais puissent bénéficier, depuis l’école ou l’université, d’un enseignement identique qui les rapproche les uns des autres.
Il m’a donc demandé de transmettre au président Gemayel un message dans lequel il se disait prêt à offrir «Kfarfalous» à la congrégation religieuse chrétienne que le président choisirait afin qu’elle y prodigue le même programme éducatif que celui qu’elle destinait aux autres régions du pays.
Nous avions alors parlé des difficultés que rencontrerait le projet, du fait de l’occupation israélienne qui s’étendait jusqu’à Baabda. Durant cette conversation, je n’avais pas utilisé le terme «ère israélienne» mais le terme «période d’occupation israélienne» ajoutant que pendant cette période tout projet d’envergure à «Kfarfalous» nécessiterait des solutions aux problèmes que posait cet état de fait. A aucun moment je n’avais cherché à devenir l’intermédiaire entre M. Hariri et les Israéliens.
Par la suite, j’ai poursuivi avec M. Siniora une collaboration amicale pendant plusieurs années au sein du Conseil national des relations économiques extérieures. Je regrette d’avoir été impliqué dans cette polémique qui embarrasse des personnalités que je respecte et qui veulent toutes le bien de leur pays».
Suite aux déclarations faites par M. Fouad Siniora dans le cadre de l’interview du président Amine Gemayel diffusée en direct de Paris sur la MTV, dimanche 7 décembre 1997, nous recevons la mise au point suivante de M. Sami Maroun, ancien président du Conseil des relations économiques extérieures:«J’avais déjeuné avec M. Rafic Hariri et M. Fouad Siniora, au restaurant...