Il a notamment déclaré: «Les libertés ne signifient ni l’appel au retrait syrien ni le retour à la guerre civile». Mettant en garde dans ce contexte contre «les slogans fallacieux» qui sont autant de coups portés «à l’accord de Taëf, au processus de paix civile et aux relations libano-syriennes», M. Chehayeb a ajouté: «Toute personne soucieuse de préserver l’entente nationale est en droit d’avoir peur».
Et de rappeler «à tous ceux qui pleurent aujourd’hui sur la liberté et la démocratie qu’ils y ont toujours été opposés». «Nous sommes pour la véritable démocratie et pour la liberté qui abolit le confessionnalisme», a conclu le ministre Chehayeb.
Par ailleurs, «le comité de Ras Beyrouth» (proche du premier ministre Rafic Hariri) a mis en garde hier les universités contre la tentation de se transformer «en tribunes au service de l’opposition». Selon un communiqué publié par le comité, celle-ci «s’emploie à exploiter l’énergie de la jeunesse pour renverser l’Etat, attaquer l’accord de Taëf, la paix civile, l’arabité et la Syrie».
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