Ces propos, M. Siniora les a tenus au cours d’un dialogue ouvert, ayant pour thème la conjoncture socio-économique présente, organisé par le Forex Club.
Il a, en outre, considéré que la politique de dépenses que le gouvernement a pratiquée tendait à la relance du cycle économique, la remise en état de l’infrastructure et la création d’opportunités d’investissement pour les institutions et le secteur privé dans les Etats frères et amis, afin de ménager des opportunités d’emploi à des milliers de Libanais. C’est cette politique de «dépenses au service de l’investissement et du social qui a été la cause de l’aggravation du déficit que le gouvernement s’attelle actuellement à juguler», a-t-il signalé.
Abordant ensuite les grandes lignes du budget de 1998, M. Siniora a indiqué qu’elles s’articulent autour des thèmes suivants: la suppression des reports de 1995, l’abstention de dépenser en dehors du budget et l’abstention de recourir à de nouvelles dépenses qui ne seraient pas assorties de revenus en fonction. Ces mesures, a-t-il dit, aideront à réduire le déficit, à réactiver le cycle économique et à relancer le secteur privé, ajoutant que les mesures d’assainissement qui avaient été décidées par le gouvernement tendent à modifier la structure de la dette publique. Cette modification, a poursuivi M. Siniora, se fera par l’endettement de deux milliards de dollars par le biais d’émission de bons du Trésor en devises étrangères, ce montant devenant un substitut à la dette intérieure et non un rajout, ce qui rabaissera le service de la dette de 85 à 70, puis à 65% et permettra de prolonger l’échéance de celle-ci, le temps de réaliser un taux de croissance meilleur.
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