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Actualités - CHRONOLOGIE

Pose de la première pierre du consulat américain

L’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, M. Richard Jones, a posé hier la première pierre du consulat américain, dans le périmètre de l’ambassade à Aoukar. Ce consulat sera consacré, dans un premier temps, aux ressortissants américains. Le local sera achevé au printemps prochain.
C’est devant une vingtaine de journalistes, conviés pour l’occasion, que M. Jones a posé la première pierre des fondations du local. Le nouveau consul américain, Mme Barbara Baden, était également présente, ainsi que le personnel de l’ambassade.
L’ambassadeur américain a déclaré que «cette pierre représente le premier pas d’un long processus qui mènera à la reprise de toutes nos activités consulaires». «Dans un premier temps, nous commencerons à assurer des facilités consulaires intérimaires (intérim consular facilities) qui consistent à fournir les services nécessaires aux ressortissants américains résidant au Liban», a-t-il expliqué. «Notre première préoccupation est de nous occuper des ressortissants américains», a noté M. Jones.
M. Jones, qui portait un casque protecteur orange, a déclaré que l’occasion était fort importante pour lui car «je reprends ainsi mon premier emploi». «J’ai travaillé dans la construction d’une usine d’énergie dans l’Oregon (Etat américain)», a-t-il poursuivi. «Plus tard, j’ai tenu à cacher ce premier emploi aux écologistes», a-t-il souligné.
Au début de la cérémonie, M. Jones n’a pas caché sa déception de voir que le bulldozer avait déjà préparé le terrain, il s’est donc appliqué, sous une pluie fine, à tasser le béton qui devait recevoir la première pierre du local.
Mme Baden a, pour sa part, déclaré que «le bâtiment sera achevé au printemps et notre première tâche, en tant que consulat américain, est de prendre soin de nos ressortissants». Elle a souligné que la reprise de toutes les activités consulaires, notamment les services des visas «prendra certainement du temps».
Le consul a précisé qu’à la suite de la levée de l’interdit de Washington sur le voyage des Américains au Liban «l’ouverture d’un service pour nos ressortissants est devenu nécessaire». Elle a également affirmé que «le consulat a toujours aidé les Libanais pour la livraison des visas, surtout les personnes incapables de voyager telles que les malades, les vieillards et les enfants».
Mme Baden a noté qu’il «existe actuellement plus de 10 mille ressortissants américains résidant au Liban. Seulement 3 mille sont enregistrés à l’ambassade». La plupart de ces dix mille ressortissants ont la double nationalité américaine et libanaise. Mme Baden a expliqué que «les services qui seront assurés concernent le renouvellement des passeports et l’enregistrement des naissances».
Le bâtiment, un préfabriqué sur remorque, aura une superficie de 84m2 (12m de longueur et 7 de largeur). Le projet date du mois de janvier de cette année. La matière qui servira à sa construction sera blindée et «répondra à toutes les normes de sécurité nécessaires aux ambassades au Liban», assure l’architecte de l’ambassade, M. Joe Hayek.
Rappelons que le consulat avait arrêté d’assurer ses services aux ressortissants des Etats-Unie en 1989, au cours de la guerre «de libération». «A un certain moment, il n’y avait plus d’Américains à Beyrouth», explique une employée de l’ambassade.
Notons que le consulat américain a été à plusieurs reprises la cible d’attentats à la bombe. En 1983, une voiture piégée a explosé à l’ambassade à Aïn Mreissé, faisant 63 morts. Les activités ont été transférées à Aoukar, qui était la résidence de l’ambassadeur. Le 20 septembre 1984, le consulat de Aoukar a été la cible d’un attentat-suicide. A partir de cette date il a fermé ses portes aux Libanais demandeurs de visas touristiques ou d’émigration.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, M. Richard Jones, a posé hier la première pierre du consulat américain, dans le périmètre de l’ambassade à Aoukar. Ce consulat sera consacré, dans un premier temps, aux ressortissants américains. Le local sera achevé au printemps prochain.C’est devant une vingtaine de journalistes, conviés pour l’occasion, que M. Jones a posé la...