Le président du Centre catholique d’information, le père Antoine Gemayel, a refusé de commenter les propos de M. Joumblatt les qualifiant de «vulgaires».
Le chef du parti Kataëb, M. Georges Saadé, a qualifié les critiques «périodiques et injustifiées» de M. Joumblatt contre les chrétiens en général et plus particulièrement contre Bkerké de «regrettables».
«On ne comprend pas très bien le pourquoi de ces attaques, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ravivent des animosités que tout le monde souhaite voir dépassées», a dit M. Saadé.
L’ancien président de la Ligue maronite, M. Ernest Karam, a, pour sa part, accusé M. Joumblatt de tenir «un double langage».
«Il n’est pas étonnant que M. Joumblatt tienne le discours que nous avons lu, a-t-il dit, il a toujours su cultiver l’art du double langage. Le discours qu’il nous a servi dans la presse n’est en rien comparable à celui qu’il tient dans son cercle politique réduit. Il n’est pas possible qu’il considère que le Liban est mort, car ceci veut dire aussi la mort simultanée de la communauté druze, convaincue, depuis toujours, de l’impossibilité d’appartenir à un pays dont les chrétiens ne constituent pas l’assise la plus solide», a-t-il expliqué.
Le Congrès national (aouniste) n’est pas étonné par le discours de M. Joumblatt «car il s’inscrit dans le style du personnage», mais ce qui l’étonne «c’est cette agression verbale, que rien ne justifie, menée par le ministre des Déplacés, contre le patriarche Sfeir».
Le Mouvement du Changement (Elie Mahfoud) a accusé M. Joumblatt de mettre en péril la «paix civile» au Liban.
«Nous considérons que les propos, pernicieux et hypocrites, de M. Joumblatt menacent la paix civile et constituent, un appel, pur et simple, à la reprise de la guerre.
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