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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il a été reçu par Sfeir hier à Bkerké Jones : tout le monde doit défendre les libertés

L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a déclaré hier, après un entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, qu’«il n’y a pas lieu d’avoir des craintes pour les libertés au Liban» et a appelé «tout le monde à défendre les libertés».
Le diplomate a estimé que «la coopération entre les différentes parties pour la défense des libertés est un bon signe pour le Liban».
M. Jones a ajouté que le patriarche lui a demandé d’intervenir auprès de l’administration américaine afin qu’elle accorde plus d’intérêt au Liban-Sud.
Mgr Sfeir a ensuite reçu le PDG de la MTV, M. Gabriel Murr, qui a déclaré que la télévision qu’il dirige «examine actuellement la possibilité de diffuser l’interview du général Michel Aoun qui a été interdite dimanche dernier. Mais nous n’avons pas encore reçu un «OK» clair de la part des responsables concernés».
M. Murr a donné des précisions sur les circonstances de l’interdiction de l’interview. «C’est vrai, (le ministre de l’Information, M. Bassem) Sabeh a exprimé le souhait que la MTV ne diffuse pas l’interview, a-t-il dit. Mais en cas de refus de notre part, il nous a fait comprendre que des législations qui n’ont rien à voir avec la loi sur l’audiovisuel seront mises en œuvre. Ces lois concernent les atteintes à la sécurité nationale et à la paix civile».
M. Murr a démenti que sa station soit impliquée dans les manifestations de protestation organisées dimanche après la décision d’interdire l’interview.
Une délégation de l’opposition Kataëb présidée par M. Elie Karamé a aussi rendu visite au patriarche maronite.
Dans une déclaration à l’issue de l’entrevue, M. Karamé a dénoncé «la politique des deux poids deux mesures qui a résulté de la ligne suivie par les gens du pouvoir depuis Taëf».
Evoquant «la façon dont ont été traités les dossiers de la naturalisation, l’affaire des déplacés, la question de la loi électorale et celle de la loi sur l’information», M. Karamé a fait valoir qu’«il existe sans nul doute des parties lésées par les prises de position du patriarche Sfeir en rapport avec les libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de l’entité libanaise». «Nous rejetons catégoriquement la réaction et la prise de position du ministre Joumblatt dont les propos ne conviennent pas à un homme politique et nous réaffirmons que le patriarche incarne les aspirations des Libanais et exprime l’avis de la majorité écrasante du peuple libanais en général et des chrétiens en particulier», a-t-il ajouté.
M. Karamé était, note-t-on, accompagné de MM. Antoine Moarbess, Antoine Richa, Majid Aily, Georges Assaf, Naji Hajjar, Youssef Gemayel et Gaby Khoueiry.
L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Richard Jones, a déclaré hier, après un entretien avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, qu’«il n’y a pas lieu d’avoir des craintes pour les libertés au Liban» et a appelé «tout le monde à défendre les libertés».Le diplomate a estimé que «la coopération entre les différentes parties pour la défense des libertés est...