Le président du Conseil a tenu ces propos mardi soir lors d’un dîner à Koraytem en l’honneur d’organismes syndicaux. Il s’est notamment plaint des hommes politiques «qui oublient toutes les réalisations accomplies pour critiquer chacune de nos fautes. (...) Nous sommes ouverts à tout le monde, mais on n’a pas le droit d’imputer toute la responsabilité aux seuls dirigeants. La responsabilité doit être partagée», a ajouté M. Hariri.
Se référant ensuite au séjour du pape Jean-Paul II au Liban en mai dernier, le chef du gouvernement a estimé que cette visite «n’a finalement eu aucune répercussion. (...) Sa Sainteté a adressé un message aux Libanais qui n’a eu aucune suite sur le terrain», a-t-il dit avant de réaffirmer sa foi dans la coexistence. D’où son appel à «un dialogue sérieux et concret».
Insistant, d’autre part, sur la bonne santé économique du pays, M. Hariri a déclaré: «Les statistiques en notre possession indiquent que nous sommes en tête du peloton des pays arabes (à l’exception des pays producteurs de pétrole) et cela, malgré l’occupation israélienne, les problèmes politiques et socio-économiques dont nous pâtissons».
Sur un autre plan, le premier ministre a dénoncé «les émissions licencieuses retransmises par les chaînes de télévision. Elles ont choqué la société et ses composantes religieuses qui ne les admettent pas».
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