Ryad a annoncé hier qu’il allait programmer des vols spéciaux, à assurer par une partie tierce, pour les pèlerins irakiens et libyens, dont les pays sont soumis à un embargo aérien, afin qu’ils puissent venir dans le royaume séoudien accomplir le pèlerinage annuel à La Mecque.
Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle SPA, le gouvernement séoudien indique qu’il va «programmer des vols spéciaux pour les pèlerins de ces deux pays, conformément aux quotas qui leur sont alloués».
Les fidèles irakiens et libyens seront transportés en Arabie Séoudite «par une tierce partie» pour le pèlerinage de cette année, prévu en avril, selon le texte.
Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur en 1990 de l’embargo multiforme qui le frappe, l’Irak avait envoyé à La Mecque en avril dernier un avion de la compagnie Iraqi Airways transportant 104 pèlerins. Washington n’avait pas réussi à faire condamner ce vol par le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui n’y a pas vu de violation de l’embargo.
Les pèlerins libyens, dont le pays a symboliquement violé l’embargo à l’occasion du pèlerinage plusieurs années de suite, sont transportés par la compagnie nationale égyptienne EgyptAir en vertu d’une dérogation de l’ONU.
«A l’approche du pèlerinage, le gouvernement séoudien, mû par son désir de prendre les mesures visant à assurer le transport des pèlerins d’Irak et de Libye (…), va prendre les mesures nécessaires pour qu’ils puissent accomplir les rites religieux dans une atmosphère de sécurité», explique le communiqué séoudien.
«Cela implique la nécessité de programmer des vols spéciaux pour les pèlerins de ces deux pays qui seront transportés par une tierce partie et conformément aux quotas qui leur sont alloués», ajoute-t-il.
L’Arabie Séoudite souligne qu’elle «ne peut pas empêcher tout pèlerin, dans le cadre des quotas alloués à chaque pays, de se rendre sur les lieux saints. Au contraire, son devoir est d’aider les fidèles à parvenir aux lieux de pèlerinage en toute sécurité», poursuit le texte. (AFP)
Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle SPA, le gouvernement séoudien indique qu’il va «programmer des vols spéciaux pour les pèlerins de ces deux pays, conformément aux quotas qui leur sont alloués».
Les fidèles irakiens et libyens seront transportés en Arabie Séoudite «par une tierce partie» pour le pèlerinage de cette année, prévu en avril, selon le texte.
Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur en 1990 de l’embargo multiforme qui le frappe, l’Irak avait envoyé à La Mecque en avril dernier un avion de la compagnie Iraqi Airways transportant 104 pèlerins. Washington n’avait pas réussi à faire condamner ce vol par le Conseil de Sécurité de l’ONU, qui n’y a pas vu de violation de l’embargo.
Les pèlerins libyens, dont le pays a symboliquement violé l’embargo à l’occasion du pèlerinage plusieurs années de suite, sont transportés par la compagnie nationale égyptienne EgyptAir en vertu d’une dérogation de l’ONU.
«A l’approche du pèlerinage, le gouvernement séoudien, mû par son désir de prendre les mesures visant à assurer le transport des pèlerins d’Irak et de Libye (…), va prendre les mesures nécessaires pour qu’ils puissent accomplir les rites religieux dans une atmosphère de sécurité», explique le communiqué séoudien.
«Cela implique la nécessité de programmer des vols spéciaux pour les pèlerins de ces deux pays qui seront transportés par une tierce partie et conformément aux quotas qui leur sont alloués», ajoute-t-il.
L’Arabie Séoudite souligne qu’elle «ne peut pas empêcher tout pèlerin, dans le cadre des quotas alloués à chaque pays, de se rendre sur les lieux saints. Au contraire, son devoir est d’aider les fidèles à parvenir aux lieux de pèlerinage en toute sécurité», poursuit le texte. (AFP)
Ryad a annoncé hier qu’il allait programmer des vols spéciaux, à assurer par une partie tierce, pour les pèlerins irakiens et libyens, dont les pays sont soumis à un embargo aérien, afin qu’ils puissent venir dans le royaume séoudien accomplir le pèlerinage annuel à La Mecque.Dans un communiqué diffusé par l’agence officielle SPA, le gouvernement séoudien indique...
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