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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La FIDH réclame l'intervention du gouvernement français


La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH, établie à Paris) a publié hier un communiqué stigmatisant le comportement des forces de l’ordre lors du rassemblement organisé dimanche à Achrafieh par les partisans du général Michel Aoun. La FIDH a notamment demandé sur ce plan aux pays amis du Liban, dont notamment la France, d’intervenir auprès des autorités libanaises afin de mettre un terme aux violations des droits de l’homme au Liban.
Dans son communiqué, la FIDH exprime son inquiétude à la suite de l’arrestation de «plus de soixante personnes» dont certaines ont été «molestées par la brigade anti-émeute». La FIDH cite à ce propos les cas de M. Patrick Khoury et de l’avocat Georges Atallah «qui ont dû être hospitalisés pour des fractures diverses». «A ce titre, la FIDH craint pour la sûreté des personnes interpellées», poursuit le communiqué.
«De plus, comme ce fut le cas lors de la vague d’arrestations de décembre 1996, la FIDH a toutes les raisons de penser que certains de ces opposants risquent d’être déférés devant le tribunal militaire, pratique fréquente dans les affaires à caractère politique».
Et d’ajouter: «C’est pourquoi, en l’absence de toute assurance du respect des droits de la défense et des garanties nécessaires à la sûreté des personnes, leur détention doit être considérée comme arbitraire et leur libération intervenir immédiatement».
«A cet égard, la FIDH rappelle aux autorités libanaises que leur Etat a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et qu’elles sont tenues par des engagements internationaux de protection des droits de la personne».
«La FIDH appelle enfin la communauté internationale, en particulier les Etats «amis» du Liban et au premier chef la France, à intervenir auprès des autorités libanaises afin qu’il soit mis fin aux violations des droits de l’homme en cours dans les meilleurs délais».
Par ailleurs, dans un communiqué publié à Paris, le Mouvement franco-libanais «SOLIDA» (Soutien aux Libanais détenus arbitrairement) a protesté contre «les arrestations abusives et les violences perpétrées par les forces de l’ordre» lors de la manifestation de dimanche.
«Nous demandons que l’ensemble de ces personnes soient immédiatement relâchées et que les responsables des coups portés aux manifestants soient appelés à répondre de leurs actes devant une justice impartiale», souligne le mouvement «SOLIDA».
La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH, établie à Paris) a publié hier un communiqué stigmatisant le comportement des forces de l’ordre lors du rassemblement organisé dimanche à Achrafieh par les partisans du général Michel Aoun. La FIDH a notamment demandé sur ce plan aux pays amis du Liban, dont notamment la France, d’intervenir auprès...