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Actualités - REPORTAGE

Les expositions de la semaine

En 1979, sa femme attendant un heureux événement, Aref Rayess vit dans une expectative tendue... Se sentant «désarmé, impuissant», il trompe son angoisse en «lisant et relisant «Le Petit Prince». Quelques mois plus tard, «avec la joie de voir naître la vie», il se met à inscrire sur l’espace-toile, au pastel à l’huile, une série de signes et de formes géométriques en couleur. Cela donne une cinquantaine de toiles, instinctives, pleines de fraîcheur, par lesquelles l’artiste a voulu rendre «hommage au Petit Prince de Saint-Exupéry».
L’exposition se tient au Centre culturel français (rue de Damas), dans un premier temps jusqu’au 19 décembre. Puis, du 5 au 16 janvier 98.

De l’art religieux à la galerie Bekhazi pour les fêtes. Une centaine d’icônes byzantines datant du XVIe au XIXe siècle y sont exposées jusqu’au 31 décembre. Il y a d’une part les «classiques» Vierges à l’enfant, Saint-Michel, Saint-Georges et le dragon, la Cène, l’Annonciation... Et d’autre part, des triptyques, des icônes façon miniparavent, d’autres aux formes arrondies... Des images sacrées tout en finesse, rehaussées parfois de cadres ou de filigranes en argent.

La galerie Zamaan (rue Sadate) accueille jusqu’au 24 décembre «les artistes du dimanche». Six amateurs qui n’ont cependant rien à envier aux professionnels.

Impressionnisme pour Loubna Jawad, néo-surréalisme pour François Dankha, classique «revisité» pour les paysages très personnels de Hala Osseiran. Peintures en relief travaillées à la feuille d’or ou de cuivre et inspirées des bijoux antiques yéménites pour Hoda Barbir. Paysages et portraits à l’aquarelle pour Hoda Bitar. Et, poteries revêtues de feuilles d’or et d’argent patinées pour Rima Sabra....

New York en photos à la galerie Artishow

Ambiance new-yorkaise pour les fêtes de fin d’année à la galerie Artishow (Imm. Toufic-Tabbara, rue Marie-Eddé) qui accroche, jusqu’à fin décembre, des clichés de la métropole américaine réalisés par des photographes de différentes nationalités. Quartiers de buildings, gratte-ciel, instantanés de rue, natures mortes, portraits en couleur ou en noir et blanc... A signaler, trois signatures libanaises: Ghassan Kitmitto, Carla Hénoud et Wissam Charaf ainsi que celle d’Amedeo, un grand nom de la photo aux States.

La galerie Janine Rubeiz (Raouché) accroche, jusqu’au 10 janvier 98, les œuvres récentes de Mohamed el-Rawas. Une vingtaine de mixed-médias et d’assemblages pluridimensionnels où se mélangent dessins, peintures, collages, empreintes, photographies, montages de baguettes de bois et de fils d’aluminium... Les thèmes semblent inspirés d’un «bouillon de cultures et d’images», la touche est minutieuse, artisanale, la technique rigoureuse et personnelle. Une œuvre à la fois esthétique et intellectuelle qui nécessite un décryptage approfondi.

Bouquets aux tonalités éclatantes, oiseaux qu’on dirait émergeant des vagues, paysages imaginaires et portraits nimbés de luminosité ornent, jusqu’au 17 décembre, les cimaises de la galerie Varoujan (Zalka). A l’huile ou au pastel, les 52 toiles de Léonie Pilart offrent un chatoiement de couleurs ensoleillées. Traitées par touches vigoureuses tirées d’une palette riche aux nuances variées, les peintures de Pilart dégagent lyrisme, fraîcheur et allégresse...

Dar An-Nadwa (Hamra) accroche jusqu’au 8 janvier les «poèmes en couleurs» de Mariam Chahrour. Une quarantaine de tableaux à l’huile qui sont autant d’hymnes au patrimoine libanais. Des paysages verts, boisés, marécageux, rocheux, marins... Des images de vieilles pierres, de troncs noueux, de traditions séculaires (scènes de tissage, cuisson dans l’âtre...), des portraits de vieillards au visage buriné....

Vernissage demain dimanche de l’exposition des œuvres récentes de Mona Saudi. L’artiste présente dans son atelier à Clemenceau (38, rue d’Amérique) une quinzaine d’encres de Chine et autant de sérigraphies de grandes dimensions (52X75) peintes à l’aquarelle. L’ensemble, inspiré d’un poème d’Adonis, est regroupé sous le titre «Les tablettes de Petra». Dessin linéaire, formes sculpturales et extraits de poèmes en calligraphie stylisée...
Jusqu’au samedi 20 décembre.

L’hôtel Le Vendôme Inter-Continental expose jusqu’à dimanche soir, les tableaux en relief de Josiane Akoury. L’artiste qui se dit «fascinée par le mouvement et le réalisme des images en relief» a développé ce concept «pour en faire la pierre angulaire» de ses compositions. Des toiles sous verre, sur lesquelles Josiane Akouri a collé du tissu, de la laine, des morceaux de cristal, des feuilles et fleurs séchées, du cuir, du bois.... Cela donne une série de personnages de contes pour enfants (Blanche Neige, Pinocchio...). On trouve également des tableaux au cachet plus oriental...

Cinq artistes chez Emmagoss

Exposition collective à la galerie Emmagoss (Zalka). Cinq artistes confirmés, membres de l’association des anciens de l’AUB, présentent, jusqu’au 23 décembre, une soixantaine de tableaux dont la vente ira au bénéfice de l’Alumni.
Compositions surréalistes et hyperréalistes de Samir Tabet, icônes de Léna Kélékian, collages et acryliques de Nevine Mattar, paysages libanais à l’aquarelle de David Kurani et mixed-médias au style impressionniste de Kamil Mattar...
Sans oublier une dizaine d’œuvres diverses appartenant à la collection privée de la galerie.
En 1979, sa femme attendant un heureux événement, Aref Rayess vit dans une expectative tendue... Se sentant «désarmé, impuissant», il trompe son angoisse en «lisant et relisant «Le Petit Prince». Quelques mois plus tard, «avec la joie de voir naître la vie», il se met à inscrire sur l’espace-toile, au pastel à l’huile, une série de signes et de formes...