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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a effectué une tournée au Liban-nord Jones : le Liban doit étendre sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire sans l'assistance de forces étrangères

L’ambassadeur des Etat-Unis, M. Richard Jones, a estimé que le Liban doit «étendre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire sans l’assistance de forces étrangères» et a révélé l’existence d’un projet de développement américain pour le Liban-Nord.
M. Jones a effectué hier une tournée au Liban-Nord où il a visité le mohafez de la région, M. Khalil Hindi, ainsi que les responsables de la Chambre de commerce et d’industrie avant de se rendre auprès du député Omar Karamé, puis du ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, qui l’a retenu à déjeuner. Le diplomate s’est ensuite rendu aux sièges des municipalités de Tripoli et de Mina et a clôturé sa tournée par une visite à l’évêque maronite et au mufti de Tripoli, Mgr Youhanna Hajj et cheikh Taha Sabounji.
Avec M. Karamé, l’ambassadeur américain a notamment soulevé des questions d’ordre économique, relevant que son administration compte contribuer au développement de la partie nord du pays, à travers un programme quinquennal pour lequel 15 millions de dollars ont été consacrés dans le budget des Etats-Unis pour l’an prochain. L’aide américaine se traduira par des projets agricoles et de développement de l’infrastructure, notamment dans les régions rurales.
Dans une déclaration à la presse, M. Jones a affirmé s’être entendu avec son interlocuteur sur la nécessité de développer le Liban-Nord ainsi que plusieurs autres régions du pays. Il a fait remarquer dans ce contexte que «l’accent est mis pour le moment sur le développement économique de la capitale et nous sentons qu’il doit s’étendre à tout le pays».
Interrogé sur la situation au Liban-Sud et sur la présence d’armées étrangères au Liban, le diplomate a déclaré: «Nous croyons que le Liban doit étendre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire sans l’assistance de forces étrangères mais la question qui se pose est de savoir comment il sera possible d’atteindre cet objectif. Notre sentiment est que le seul moyen de l’atteindre est à travers un dialogue entre toutes les parties pour que la population des deux côtés de la frontière (au Liba-Sud) puisse vivre en paix et en sécurité. Pour notre part, nous continuerons d’œuvrer à cette fin».
M. Jones a exprimé l’espoir d’un déblocage des négociations de paix avec Israël, estimant qu’une reprise des pourparlers entre les Palestiniens et les Israéliens ne peut que se répercuter positivement sur le volet libano-syrien du dialogue avec Israël.

Karamé: attendre
novembre prochain

De son côté, M. Karamé a fait remarquer que l’ambassadeur est au courant de l’état d’abandon dans lequel le Liban-Nord se trouve, ajoutant que les Etats-Unis sont aussi intéressés par l’aéroport de Kleiate.
Interrogé au sujet de la réunion qui sera consacrée mardi et mercredi aux interpellations des députés, l’ancien chef du gouvernement a fait remarquer que les 35 questions posées «couvrent l’ensemble des sujets qui font l’objet de débats». M. Karamé, qui boycotte, rappelle-t-on, les réunions parlementaires, a jugé inutile ce genre de séances «à moins d’un changement de mentalité et de méthode». «Sinon, nous entendrons les mêmes propos et les mêmes propos et tout s’arrêtera là. A mon avis, il faut attendre le changement de novembre, si changement il y a», a-t-il ajouté, en allusion aux élections présidentielles.
Concernant le plan de redressement établi par les trois présidents, M. Karamé a noté qu’il omet les principaux points de nature à réaliser la réforme souhaitée, M. Karamé a en outre trouvé normal que le gouvernement ait de son côté la majorité parlementaire. «Sans cette majorité, le gouvernement ne saurait rester», a-t-il dit en se félicitant de ce que l’opposition parlementaire ait réussi, jeudi en commissions, à faire obstacle au projet de nomination du tiers des membres des Conseils municipaux dans plusieurs localités. «Ce n’est donc pas la majorité qui importe puisque l’opposition est minoritaire au Parlement, mais le fait que cette opposition exprime la volonté de la majorité populaire», a-t-il fait valoir.
L’ambassadeur des Etat-Unis, M. Richard Jones, a estimé que le Liban doit «étendre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire sans l’assistance de forces étrangères» et a révélé l’existence d’un projet de développement américain pour le Liban-Nord.M. Jones a effectué hier une tournée au Liban-Nord où il a visité le mohafez de la région, M. Khalil Hindi,...