Une nouvelle donnée est venue accentuer un peu plus, hier, le côté scandaleux de l’affaire de la location, par la MEA, au prix unitaire de 13 millions de dollars, de trois avions «Airbus», à la compagnie «Singapore Airlines».
Cette donnée est apparue à la faveur d’un nouvel interrogatoire du PDG de la MEA, M. Khaled Salam, par le général Béchara Salem, chef de la brigade judiciaire. Cette audience, qui a duré de 15h à 18h, à suivi la déposition de M. Mohammed Aziz, chef du département «opérations» à la MEA.
L’enquête a donc montré que la MEA a récemment vendu trois avions de type «Jumbo» (Boeing 747), à 21 millions de dollars pièce, à une compagnie américaine (la AIA). L’un de ces trois appareils a été livré, et les deux autres sont en instance de livraison. Celle-ci devrait normalement se faire le 15 février prochain, mais la AIA a demandé que cette livraison soit avancée au 11 décembre.
Selon les milieux judiciaires, l’enquête cherche à déterminer la raison de la hâte à prendre livraison des appareils, comme aussi la raison pour laquelle les «Jumbo jets» ont été vendus à un prix qui semble défavorable relativement à celui de la location des «Airbus».
Il est de plus en plus évident, pour les enquêteurs, que la Banque du Liban étant le principal actionnaire de la MEA, tout gaspillage caractérisant les transactions examinées doit être considéré comme un gaspillage des ressources publiques.
M. Salam, apprend-on, s’est engagé à remettre, aujourd’hui, les dossiers de la transaction de vente des «Jumbo». Il a précisé par ailleurs que la livraison des deux appareils de ce type restants ne sera pas accélérée, l’un des appareils étant loué à la compagnie Air France, l’autre à Air Maroc.
Pour sa part, M. Mohammed Aziz, responsable du contrôle technique sur les appareils, a affirmé s’être déclaré défavorable à la transaction de vente des appareils «Jumbo», non pour des raisons techniques, mais pour des raisons humaines et économiques. Humaines, parce que leur cession aurait réduit leur équipage au chômage. Economique, car les «Jumbo» jouissent, à l’approche de la pleine saison, de rayons d’action qui leur permettent d’atteindre l’Australie et les deux Amériques.
Cette donnée est apparue à la faveur d’un nouvel interrogatoire du PDG de la MEA, M. Khaled Salam, par le général Béchara Salem, chef de la brigade judiciaire. Cette audience, qui a duré de 15h à 18h, à suivi la déposition de M. Mohammed Aziz, chef du département «opérations» à la MEA.
L’enquête a donc montré que la MEA a récemment vendu trois avions de type «Jumbo» (Boeing 747), à 21 millions de dollars pièce, à une compagnie américaine (la AIA). L’un de ces trois appareils a été livré, et les deux autres sont en instance de livraison. Celle-ci devrait normalement se faire le 15 février prochain, mais la AIA a demandé que cette livraison soit avancée au 11 décembre.
Selon les milieux judiciaires, l’enquête cherche à déterminer la raison de la hâte à prendre livraison des appareils, comme aussi la raison pour laquelle les «Jumbo jets» ont été vendus à un prix qui semble défavorable relativement à celui de la location des «Airbus».
Il est de plus en plus évident, pour les enquêteurs, que la Banque du Liban étant le principal actionnaire de la MEA, tout gaspillage caractérisant les transactions examinées doit être considéré comme un gaspillage des ressources publiques.
M. Salam, apprend-on, s’est engagé à remettre, aujourd’hui, les dossiers de la transaction de vente des «Jumbo». Il a précisé par ailleurs que la livraison des deux appareils de ce type restants ne sera pas accélérée, l’un des appareils étant loué à la compagnie Air France, l’autre à Air Maroc.
Pour sa part, M. Mohammed Aziz, responsable du contrôle technique sur les appareils, a affirmé s’être déclaré défavorable à la transaction de vente des appareils «Jumbo», non pour des raisons techniques, mais pour des raisons humaines et économiques. Humaines, parce que leur cession aurait réduit leur équipage au chômage. Economique, car les «Jumbo» jouissent, à l’approche de la pleine saison, de rayons d’action qui leur permettent d’atteindre l’Australie et les deux Amériques.
Une nouvelle donnée est venue accentuer un peu plus, hier, le côté scandaleux de l’affaire de la location, par la MEA, au prix unitaire de 13 millions de dollars, de trois avions «Airbus», à la compagnie «Singapore Airlines».Cette donnée est apparue à la faveur d’un nouvel interrogatoire du PDG de la MEA, M. Khaled Salam, par le général Béchara Salem, chef de la...
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