Mais le Hezbollah à travers le chef de sa section au Liban-Sud, cheikh Nabil Qaouq, a accusé l’Etat hébreu de bombarder des villages libanais depuis le nord de son territoire et menacé de pilonner en représailles des zones civiles dans cette région d’Israël.
«La résistance a constaté le bombardement de villages libanais hors de la zone de sécurité par des chars et l’artillerie israélienne ennemis depuis le nord de la Palestine», a-t-il dit avant d’ajouter: «Cela met les colons israéliens en danger». M. Qaouq s’exprimait ainsi dans le village de Deir Qanoun An-Nahr lors des funérailles de l’un des deux combattants du Hezbollah tué dans un affrontement avec l’armée israélienne.
Il a également accusé Israël de violer les accords d’avril de 1996 en vertu desquels les deux parties s’engageaient à épargner les civils dans leurs combats et à ne pas lancer d’offensives et de bombardements depuis des zones d’habitation.
«S’il s’avère que les membres du comité international de cessez-le-feu ne remplissent pas leur devoir sur cette dangereuse violation, nous répliquerons par le feu», a-t-il souligné.
Le comité de surveillance du cessez-le-feu, note-t-on, se réunira demain pour examiner deux plaintes déposées par Beyrouth après la mort de trois civils libanais dans des explosions de mines. Le Liban accuse Israël d’avoir placé les mines près du village de Majdel Silm.
Le Liban proteste, en outre, contre l’expulsion hors de la zone de sécurité d’un Libanais détenteur de la nationalité américaine ainsi que de son épouse et de leurs deux enfants âgés de quatre et six ans.
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