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Actualités - CHRONOLOGIE

Les positions françaises et américaine sur le P.O. de plus en plus convergentes

Le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a affirmé dimanche que les positions française, européenne et américaine étaient «de plus en plus convergentes» pour ce qui concerne le processus de paix au Proche-Orient. M. Védrine, qui parlait lors d’une émission radiotélévisée, a notamment cité comme points de convergence «le gel des mesures unilatérales» israéliennes et un «redéploiement significatif» de l’armée israélienne en Cisjordanie.
Il a également évoqué «l’aéroport de Gaza et les formalités qui permettent aux travailleurs palestiniens de Gaza de circuler ou de ne pas circuler. Sur tous ces points il y a une insistance américaine de plus en plus nette et une insistance européenne très claire», a ajouté le ministre.
Mme Albright et M. Védrine se sont entretenus hier lors d’un déjeuner en tête à tête à Paris et sont convenus de «rester en contact étroit» sur le Proche-Orient.
«Mme Albright a informé M. Védrine sur les efforts qu’elle conduit actuellement sur cette question», tandis que M. Védrine a «rappelé à Mme Albright les analyses et les préoccupations françaises» dans ce domaine et ils sont «convenus de rester en contact à ce sujet», a indiqué un porte-parole du Quai d’Orsay.
Durant les 48 heures précédant ce déjeuner, Mme Albright avait tenté de faire progresser le processus de paix au Proche-Orient en rencontrant à deux reprises à Paris le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Samedi soir au palace parisien Le Bristol, Madeleine Albright avait rendu compte à M. Netanyahu de l’entretien qu’elle venait d’avoir dans l’après-midi à Genève avec le dirigeant palestinien Yasser Arafat, au cours duquel des progrès sur des dossiers techniques, avaient, selon son entourage, été enregistrés.

Au nom de l’amitié

Durant ce week-end d’intenses navettes diplomatiques de Mme Albright, le président français Jacques Chirac avait aussi tenté de peser en faveur d’un déblocage du processus de paix actuellement dans l’impasse. Samedi, juste avant le second entretien Albright-Netanyahu, il avait demandé au premier ministre israélien, qu’il recevait à l’Elysée, «des initiatives fortes et crédibles» en faveur de la paix au Proche-Orient, jugeant que les propositions d’un redéploiement limité des forces israéliennes en Cisjordanie n’étaient «pas suffisantes».
Benjamin Netanyahu et Jacques Chirac, qui avaient eu un entretien d’un peu plus d’une heure qualifié de «très amical» par le porte-parole de l’Elysée Catherine Colonna, s’étaient, selon le porte-parole, «parlé en confiance, en se disant des choses que seule l’amitié permet de se dire».
Benjamin Netanyahu pour sa part n’avait fait aucune déclaration à sa sortie de l’Elysée. Il n’en avait pas fait davantage un peu plus tard à l’issue de sa rencontre avec Madeleine Albright.
Aujourd’hui, Mme Albright poursuivra ses activités diplomatiques dans la capitale française. Elle sera reçue en début de matinée par le premier ministre Lionel Jospin avant de s’envoler pour Addis Abeba, point de départ d’une tournée dans sept pays africains.

Le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a affirmé dimanche que les positions française, européenne et américaine étaient «de plus en plus convergentes» pour ce qui concerne le processus de paix au Proche-Orient. M. Védrine, qui parlait lors d’une émission radiotélévisée, a notamment cité comme points de convergence «le gel des mesures...