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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a été reçu par Hariri et El-Hassan Possouvaliouk : la Russie ne souhaite pas faire partie du comité de surveillance . L'envoyé spécial russe évoque avec Nasrallah l'échange entre Israel et le Hezbollah (Photo)

L’envoyé spécial russe permanent pour le Proche-Orient, M. Viktor Possouvaliouk, a affirmé que son pays n’était pas intéressé de faire partie du comité international de surveillance du cessez-le- feu au Liban. L’émissaire russe, qui était hier à Beyrouth dans le cadre d’une tournée dans la région, a déclaré que son pays était disposé à jouer un rôle plus actif concernant l’échange entre le Hezbollah et Israël.
M. Possouvaliouk s’est entretenu hier des développements régionaux avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, et avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, M. Zafer el-Hassan. Après la rencontre avec le premier ministre, l’émissaire russe a déclaré avoir évoqué avec lui «en détail» les relations bilatérales, notamment le volet économique, l’évolution du processus de paix, ainsi que la situation en Irak et les initiatives lancées par Moscou pour faire baisser la tension entre Bagdad et les Nations Unies.
Auparavant, M. Possouvaliouk avait rencontré M. el-Hassan au palais Bustros. «Mes contacts s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par (le ministre russe des A-E) Evgueni Primakov dans la région, a-t-il dit. Nous sommes satisfaits de la baisse de la tension au Liban-Sud et nous espérons qu’il n y aura pas d’escalade dans cette région sensible».
En réponse à une question, M. Possouvaliouk a déclaré que son pays n’était pas intéressé de faire partie du comité international de surveillance du cessez-le-feu. «Franchement, nous ne sommes pas enthousiastes pour faire partie de ce comité créé en avril de l’année dernière, a-t-il dit. Et malgré les efforts qu’elle a déployés à cette époque pour faire baisser la tension, la Russie n’a pas voulu faire partie de ce groupe et aujourd’hui elle ne veut toujours pas en faire partie. Il y a peut-être d’autres moyens pour que la Russie contribue à faire tomber la tension».

La réunion avec Nasrallah

L’émissaire russe a d’autre part affirmé qu’il n’avait pas évoqué lors de sa rencontre avec le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, et son ministre des Affaires étrangères, M. David Lévy, la question du retrait israélien du Liban-Sud.
Dès son arrivée à Beyrouth, M. Possouvaliouk avait été reçu par sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah. L’entretien a essentiellement porté sur l’affaire de l’échange des restes de soldats israéliens contre des résistants détenus par l’Etat hébreu.
Aucun détail n’a filtré de la conversation. «Il s’agit d’une question très délicate dont nous connaissons le caractère humanitaire , et nous sommes prêts à apporter notre aide dans la mesure de nos possibilités», s’est contenté de dire M. Possouvaliouk. Aux journalistes qui insistaient pour en savoir plus sur cette question après sa rencontre avec M. el-Hassan, il devait déclarer: «J’ai dis tout ce que je voulais dire à ce sujet».
Des sources proches du Hezbollah citées par les agences ont indiqué que M. Possouvaliouk avait apporté de nouvelles propositions. «Chaque visite apporte quelque chose de nouveau. Il y a des points positifs et d’autres négatifs. Netanyahu est prêt à libérer des résistants détenus à Khiam mais le Hezbollah insiste pour que l’échange soit étendu aux Libanais emprisonnés en Israël», ont précisé ces sources.
Depuis le début du mois de septembre, le délégué du Comité international de la Croix-rouge (CICR), M. Jean-Jacques Frésard, a rencontré dix fois M. Hariri pour évoquer avec lui cette question.
L’envoyé spécial russe permanent pour le Proche-Orient, M. Viktor Possouvaliouk, a affirmé que son pays n’était pas intéressé de faire partie du comité international de surveillance du cessez-le- feu au Liban. L’émissaire russe, qui était hier à Beyrouth dans le cadre d’une tournée dans la région, a déclaré que son pays était disposé à jouer un rôle plus actif...