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Actualités - CHRONOLOGIE

Prochaine extension de l'accord pétrole contre nourriture promet l'ONU


Nouveau pas sur la voie de la désescalade dans la crise entre les Nations Unies et l’Irak: le Conseil de Sécurité a reconduit l’accord «pétrole contre nourriture», s’engageant dans le même temps à proposer prochainement une extension de ce programme. Le texte a été voté à l’unanimité par les quinze membres de l’organisme, après des négociations prolongées.
Le programme humanitaire permet à l’Irak, soumis à un embargo décidé après l’invasion du Koweit en 1990, d’exporter pour deux milliards de dollars de pétrole en échange de nourriture et de médicaments destinés aux 22 millions d’Irakiens.
Par ce projet de résolution, le Conseil de Sécurité s’engage à renouveler le programme «pétrole contre nourriture» au niveau actuel pour six mois à compter de vendredi 5h01 GMT.
Le texte prend en compte les exigences russes et françaises, qui demandaient au Conseil de proposer explicitement une augmentation des quantités de pétrole pouvant être exportées, sur la base d’un rapport que le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan doit remettre au Conseil à la fin du mois prochain.
M. Annan a confirmé qu’il avait l’intention de soumettre «d’ici à la fin janvier» un rapport additionnel avec des «recommandations spécifiques» pour améliorer l’application de l’accord.
Il a déclaré au Conseil qu’il ferait alors des propositions sur «des ressources financières additionnelles» s’il en est besoin.
M. Annan a reconnu devant le Conseil que le programme d’aide à l’Irak «a rencontré des difficultés», en particulier des retards importants dans la distribution des vivres et médicaments pour la population.
«Il y a donc un besoin urgent de répondre à ces inquiétudes», a dit M. Annan.
Le texte voté jeudi exprime la volonté du Conseil de sécurité «de prendre des mesures en faveur de ressources supplémentaires nécessaires pour assurer les besoins humanitaires prioritaires du peuple irakien».
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont également pris en compte les propositions russes et françaises visant à réduire le délai entre les exportations de pétrole et la livraison effective de la nourriture et des médicaments.
Les négociations menées depuis mercredi ont souligné les divisions entre d’une part les États-Unis et la Grande-Bretagne, partisans d’une ligne dure, et d’autre part la Russie et la France, qui sont sensibles à la position défendue par Bagdad.
Le représentant irakien auprès des Nations Unies Nizar Hamdoun a déclaré que le projet de résolution était encore inacceptable et a réaffirmé la menace irakienne d’arrêter les exportations de pétrole à la fin de la semaine.
«A moins qu’un plan de distribution (de l’aide) soit approuvé et que nous sachions exactement vers où nous allons du point de vue des contrats, nous n’allons pas extraire de pétrole», a-t-il affirmé.
L’Irak accuse la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de retarder délibérément l’adoption des contrats au sein du comité de sanctions de l’ONU.



Nouveau pas sur la voie de la désescalade dans la crise entre les Nations Unies et l’Irak: le Conseil de Sécurité a reconduit l’accord «pétrole contre nourriture», s’engageant dans le même temps à proposer prochainement une extension de ce programme. Le texte a été voté à l’unanimité par les quinze membres de l’organisme, après des négociations prolongées.Le...