Le tintement des cloches du College Hall, rebâti après sa destruction en 1991, a donné le coup d’envoi de la cérémonie, et un cortège de professeurs en habit académique a fait son entrée dans la salle. Après l’hymne national, le vice-président des affaires académiques, M. Makhlouf Hadadine, a lu une lettre du président de l’université, M. David Dodge.
Le président par intérim, M. Samir Makdessi, a ensuite pris la parole. Il a profité de l’occasion pour rappeler les valeurs de l’AUB qui «refuse la discrimination, et s’attache à la justice, au droit, à la démocratie et à l’amélioration de la société». M. Makdessi a parlé des défis qui attendent l’université en regard des changements essentiels auxquels elle fait face.
Enfin, un discours a été prononcé par le présentateur de la cérémonie, M. Monah Solh, un ancien de l’AUB. M. Solh a insisté sur le passé de l’université qui a insufflé à Ras Beyrouth «un cachet spécial: enseignement mixte, absence de racisme». Il a notamment parlé du phénomène actuel de la mondialisation que «les gouvernements arabes devraient prendre en compte en adoptant une politique d’ouverture». M. Solh a conclu son allocution par la définition du rôle de l’université qui «devrait contribuer au développement du Liban et de la région, et à l’instauration d’une démocratie véritable».
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