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Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri examine avec les ministres les moyens de réduire les dépenses publiques (photo)

Les moyens à mettre en œuvre pour assurer l’application du plan d’assainissement financier et réduire les dépenses de l’Etat ont été au centre des entretiens qu’a eus hier le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri avec plusieurs ministres.
Dans ce cadre, le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, a estimé que «l’endettement constitue une partie de la solution à la crise économique mais n’est pas la seule solution. J’appréhende seulement que par ce procédé le pays n’hypothèque son avenir».
Il a affirmé que le plan prévoit une compression des dépenses de son département. «Cela devrait entraîner une baisse du nombre des établissements hospitaliers privés avec lesquels le ministère est lié par un contrat de travail. Ce nombre ne dépasserait plus les 75», a-t-il dit.
Répondant à une question au sujet des débats prévus aujourd’hui en Conseil des ministres, M. Frangié a mis l’accent «sur la nécessité cette fois-ci de s’entendre et de prendre une décision».
De son côté, le ministre des Travaux publics, M. Ali Harajli, a souligné «l’importance d’accompagner l’endettement d’un accroissement des ressources du Trésor». Il a révélé par ailleurs qu’il s’est entendu avec le chef du gouvernement sur l’augmentation du budget accordé à son département afin que les travaux d’entretien du réseau routier et le financement des chantiers entamés puissent se poursuivre.
M. Harajli a affirmé qu’il a obtenu «le minimum des crédits nécessaires pour assurer l’entretien des routes».
Le ministre d’Etat, M. Elias Hanna, a prévu que le Conseil des ministres d’aujourd’hui prendra des mesures immédiates d’application du plan d’assainissement financier qui ne requièrent pas l’élaboration de projets de lois tel que l’arrêt du recrutement dans les institutions étatiques et la suspension des allocations destinées aux conseillers des ministres.
Pour sa part, le ministre de la Réforme administrative, M. Béchara Merhej a estimé que «le plus important est de mettre le pays sur une bonne voie permettant de contrôler le déficit budgétaire et l’aggravation de la dette publique».
Il a affirmé que la réforme administrative est devenue pressante et que le Conseil des ministres est l’instance compétente pour trancher cette question. «L’ambiance générale est celle de la nécessité de prendre des initiatives susceptibles de régler la crise économique à travers l’adoption de décisions courageuses».
De leur côté, les députés Sebouh Hovmanian, Abraham Dédéyan et Yéghia Djerjian ont affirmé que le bloc des députés arméniens appuie le principe de l’endettement extérieur avant de souligner que M. Hariri est satisfait de l’ambiance générale dans le pays et qu’il s’attend à ce que les décisions qui seront adoptées dans le cadre du Conseil des ministres soient positives.
Les moyens à mettre en œuvre pour assurer l’application du plan d’assainissement financier et réduire les dépenses de l’Etat ont été au centre des entretiens qu’a eus hier le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri avec plusieurs ministres.Dans ce cadre, le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, a estimé que «l’endettement constitue une partie de la solution à la...