Les instituteurs revendiquent notamment le calcul des indemnités de retraite sur base du salaire entier à partir du 1er janvier 1996, ainsi que l’élaboration d’un système de retraite pour les enseignants du secteur privé.
Le ministre de l’Education, M. Jean Obeid, a critiqué pour sa part la décision de la grève. «Si le but est d’avertir l’Etat, celui-ci n’a guère besoin d’avertissement», a-t-il dit avant de se déclarer tout à fait disposé à donner satisfaction aux enseignants. «La question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre les droits des instituteurs. Il s’agit seulement de voir si nous avons les moyens de leur rendre justice», a ajouté M. Obeid avant de poursuivre: «Chaque partie considère que ses droits sont prioritaires (...). Mais la hiérarchisation des priorités est définie par la politique générale de l’Etat».
Le ministre de l’Education a précisé dans ce cadre que «toute législation nécessitant le déblocage de fonds exige une initiative du Parlement. (...) Nous avons convenu avec la présidente de la commission parlementaire de l’Education (Mme Bahia Hariri) d’élaborer à ce sujet une proposition et non un projet de loi. Celle-ci sera enregistrée dans une semaine au bureau de la Chambre pour être soumise aux commissions. Une décision négative ou positive devra être prise à cet égard», a ajouté M. Obeid.
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