Dans son communiqué, l’organisation de défense des droits de l’homme a ajouté avoir décidé cette campagne après la mort le 23 novembre dans le village de Beit Lif d’au moins sept civils, tués dans un bombardement, qui n’avait pas été revendiqué mais qui serait l’œuvre de combattants anti-israéliens.
Afin de protéger des combats les civils du Liban-Sud, dont quarante ont été tués et 127 autres blessés depuis le début de l’année, Amnesty entend envoyer des télégrammes tant au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’au dirigeant du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, au chef du mouvement Amal, Nabih Berry, président du Parlement libanais, et au général Antoine Lahd, qui commande l’Armée du Liban-Sud (ALS).
Selon les accords du 26 avril 1996 qui avaient mis fin à deux semaines d’intenses bombardements israéliens au Liban (175 Libanais morts, essentiellement civils), les belligérants doivent épargner les civils de part et d’autre de la frontière libano-israélienne et ne pas mener d’attaques à partir de zones habitées.
Le Comité international de surveillance chargé de veiller à l’application de ces accords (Etats-Unis, France, Israël, Liban, Syrie) appelle régulièrement les belligérants à épargner les civils.
Au terme de sa dernière réunion, le comité avait déploré jeudi le bombardement de Beit Lif qu’il avait attribué à un «groupe armé» non identifié. (AFP)
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