L'association France-Liban, un activisme continu... (photo)

Après le succès d’un «Eté provençal» au Chouf, organisé (en juillet dernier) par l’association «France-Liban» dans le cadre des accords de coopération entre le Conseil général des Bouches-du-Rhône et le Centre culturel français de Deir el-Kamar, Samira Dagher, présidente de l’association «France-Liban», prévoit de nouveaux projets .
«L’Eté provençal», c’était un florilège d’activités culturelles visant à faire connaître aux habitants du Chouf l’art et la gastronomie de la Provence. A travers des expositions de peinture, des spectacles de danse folklorique, des concerts de musique classique et moderne, des projections de films et documentaires, des initiations à la pétanque ainsi que des ateliers de cuisine pour enfants et adultes...
L’association «France-Liban», créée en 1990 — sous l’impulsion de sa présidente actuelle — a pour objectif de développer la solidarité franco-libanaise en renforçant la coopération sociale et culturelle entre les deux pays. A ce titre, la dynamique Mme Dagher ne ménage pas ses efforts. Elle a ainsi réussi à mettre à contribution aussi bien les autorités marseillaises que libanaises. En effet c’est grâce au soutien du ministre des Déplacés Walid Joumblatt, que cette dame originaire de Joun, un village de l’Iqlim el-Kharroub, a pu venir en aide à sa région natale. En aménageant notamment, grâce à une subvention accordée par le Conseil général des Bouches-du-Rhône, un dispensaire et un cabinet dentaire, dans un local offert par la municipalité. Depuis il y eut la construction d’un stade de football, l’inauguration d’un bibliobus français, l’envoi (en collaboration avec «Les Paralysés de France») de matériel médical et hospitalier à l’hôpital de Aïn Wazein ainsi que des livres scolaires et pédagogiques avec la collaboration des mairies des villes du département des Bouches-du-Rhône.
L’association, on le constate, ne chôme pas. Une intense activité remarquée par le Comité de Provence, qui lui a décerné, le 9 novembre dernier, le diplôme et la médaille d’or du dévouement universel.
Pour la nouvelle année, la présidente de «France-Liban» prévoit l’organisation d’un stage de formation pour 10 enseignants libanais à Aix-en-Provence; un autre de 6 mois pour 5 élèves de l’Ecole hôtelière; la création d’une classe d’enseignement en langue française au sein de l’orphelinat de Abaye, ainsi que l’envoi de 4 conteneurs de matériel médical et paramédical en collaboration avec l’Assistance publique de Paris, les associations «Enfants du Monde» des Alpes Maritimes et «Rencontre Afrique» de Mandelieu. «Une série d’actions pour l’environnement, la santé et le domaine social sont également sous étude», indique Mme Dagher. Qui, en attendant «le feu vert» des partenaires européens, se borne à révéler qu’il s’agit essentiellement d’opérations de sauvegarde du Cèdre du Chouf et de structures d’aide au dépistage du cancer du sein... Enfin, en collaboration avec Nora Joumblatt, Samira Dagher prépare la participation d’artistes libanais au festival de la photo d’Arles en juillet prochain...
Z.Z.