La «Lebanese Broadcasting Corporation» s’apprêtait à lancer à partir du 24 novembre sa chaîne LBC-Beyrouth diffusant à partir de 20h30 sur les canaux 30, 40 et 42 une série de téléfilms américains et d’autres programmes destinés à la capitale et à sa banlieue. La «Murr Television» devait lancer le même projet un peu plus tard.
Dans sa note aux deux chaînes en question, le ministre indique que les programmes qu’elles proposent pour Beyrouth «sont en contradiction totale avec le concept et les objectifs de la diffusion régionale prévue dans les lois en vigueur». Selon le rapport du CSA remis au ministre par le président de cette instance, M. Sami Chaar, le contenu de ces programmes doit concerner directement la région en question. La moitié d’entre eux doit en outre être consacrée à des sujets culturels, sociaux, économiques, pédagogiques, écologiques et médicaux, selon le CSA qui cite le paragraphe 3 du décret 7997 du 29 février 1996 sur les conditions d’émission.
De plus, M. Sabeh a vu dans l’initiative de la LBC et de la MTV une tentative de créer deux nouvelles chaînes, distinctes des chaînes-mères. Il a rappelé, qu’en vertu de la loi, chaque média est seulement autorisé à détacher pour une durée ne dépassant pas les 20 heures par semaine, le canal sur lequel il émet en direction d’une région déterminée pour présenter des programmes intéressant cette région. Selon M. Sabeh, la LBC et la MTV ont contrevenu à ce texte en cherchant à avoir des canaux spéciaux pour Beyrouth et ont de surcroît «exploité sans autorisation préalable des canaux dont l’Etat a le monopole».
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