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Actualités - DISCOURS

Sfeir : la réconciliation et l'entente nationales n'ont pas encore été réalisées (photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé que «la réconciliation et l’entente nationales n’ont pas encore été réalisées». «Quant à l’affaire des personnes déplacées, elle n’a pas encore été résolue, ce qui a créé un climat d’inquiétude et de défiance concernant l’avenir», a-t-il ajouté.

Mgr Sfeir a axé son homélie dominicale sur le sens du pardon dans la vie chrétienne, déclarant: «L’amour des ennemis n’est pas un signe de faiblesse mais de force (...). Si la grâce de Dieu a ouvert au pardon les cœurs de bon nombre de nos concitoyens qui s’étaient pourtant entre-tués, il n’en est pas de même au niveau général».
«En effet, la réconciliation totale ne s’est pas encore réalisée et le gouvernement d’entente nationale n’a pas vu le jour. Le problème des personnes déplacées n’a pas été réglé non plus. Quant aux exilés, qui peut garantir leur retour?», s’est demandé le patriarche maronite, avant de relever avec amertume que «l’appel à l’amour des ennemis est resté sans écho».
Samedi, le cardinal Sfeir avait célébré une messe d’action de grâces en l’église Saint-Elie d’Antélias, à l’occasion du retour de Paris des quelque 2.500 jeunes Libanais qui avaient participé à la douzième Journée mondiale de la jeunesse, en présence du pape Jean-Paul II. Ont notamment concélébré l’Office divin avec le patriarche maronite, les évêques NN.SS. Georges Iskandar, Habib Bacha et Nabil Andari. Des centaines de fidèles ont en outre assisté à la messe.

Conférence de Mgr
Iskandar

Par ailleurs, l’évêque maronite de Zahlé, Mgr Georges Iskandar, a donné samedi une conférence à Saghbine (Békaa-Ouest) sur le rôle des laïcs dans l’Eglise, à la lumière de l’Exhortation apostolique.
Le prélat a souligné à cette occasion la nécessité de ne pas confondre laïcité et athéisme et de s’engager pleinement dans la vie chrétienne et pastorale.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a estimé que «la réconciliation et l’entente nationales n’ont pas encore été réalisées». «Quant à l’affaire des personnes déplacées, elle n’a pas encore été résolue, ce qui a créé un climat d’inquiétude et de défiance concernant l’avenir», a-t-il ajouté.Mgr Sfeir a axé son homélie dominicale sur le...