Le Luxembourg reste optimiste sur le sommet de l'emploi

La présidence luxembourgeoise de l’UE s’est déclarée convaincue jeudi que le sommet européen de l’emploi des 20 et 21 novembre déboucherait sur des engagements concrets dans la lutte contre le chômage.
Les ministres des Affaires sociales ont quelque peu ravivé les chances de succès sur ce dossier, au lendemain d’une réunion des ministres des Finances qui avait douché les espoirs de voir les Quinze sortir des incantations rituelles à ce sommet, demandé par la France pour mobiliser les esprits.
Tout le débat tourne autour de la possibilité de quantifier des objectifs de lutte contre le chômage au niveau européen que les Quinze devraient ensuite traduire dans la réalité nationale.
Les progrès par rapport à ces objectifs seraient examinés chaque année en commun et des recommandations pourraient être adressées aux pays qui ne les auraient pas respectés.
Mercredi, plusieurs pays, dont l’Allemagne et l’Espagne, s’étaient refusés à toute quantification européenne et leurs partenaires ont semblé prêts à accepter ce fait, sauf la France.
Mais le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui est aussi ministre des Affaires sociales et des Finances, a estimé très prudemment que tout espoir n’était pas perdu.
«La volonté est intacte de faire de ce sommet européen consacré à l’emploi non pas un événement littéraire mais un événement politique qui se traduira par des décisions concrètes», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. (Reuter)