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Actualités - CHRONOLOGIE

A l'ordre du jour : Liban-sud et P.O. Entretiens syro-iraniens demain à Damas

Le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi entame demain vendredi à Damas une tournée proche-orientale qui comprendra, outre la Syrie, l’Arabie Séoudite et le sultanat d’Oman. Avec les dirigeants syriens, le chef de la diplomatie iranienne discutera «les développements du processus de paix arabo-israélien» et «la situation au Liban-Sud».
L’annonce de cette tournée a été faite officiellement à Téhéran.
A Damas, on a indiqué de source diplomatique iranienne que M. Kharazi séjournera deux jours en Syrie, pour sa première visite depuis son entrée en fonctions, en août, et rencontrera son homologue syrien Farouk el-Chareh avec lequel il doit examiner, outre la question du dialogue avec Israël et la situation dans le Sud libanais, le huitième sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), prévu en décembre à Téhéran. Figurent également à l’ordre du jour des entretiens syro-iraniens: les relations bilatérales et leur développement.
Le président syrien Hafez el-Assad a effectué, en août, une visite à Téhéran, au cours de laquelle il a rencontré le président Mohammad Khatami. Les dirigeants iraniens l’avaient assuré alors de leur soutien face à Israël.
M. Kharazi, qui se trouvait mercredi en Afrique du Sud, doit également effectuer une visite à Oman, membre du Conseil de coopération du Golfe (CCG), une coalition des six monarchies arabes du Golfe conduite par l’Arabie Séoudite, a-t-on ajouté de source officielle à Téhéran.
A plusieurs reprises ces derniers mois, les responsables du nouveau gouvernement iranien avaient exprimé leur désir de renforcer les relations avec l’Arabie Séoudite et les autres pays de la région.
L’Iran et l’Arabie Séoudite ont renforcé récemment leur coopération au sein des organisations internationales, telles que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l’OCI.
Téhéran et Ryad entretiennent toutefois des relations tendues depuis la révolution islamique iranienne de 1979, le pèlerinage annuel musulman à La Mecque (ouest de l’Arabie) donnant souvent lieu à des frictions.
Les deux pays avaient rompu leurs relations diplomatiques de 1987 à 1991, à la suite de sanglants affrontements entre pèlerins iraniens et forces de l’ordre séoudiennes lors du pèlerinage à La Mecque en 1987.

Chareh-Moratinos

Sur un autre plan, M. Chareh et l’envoyé spécial de l’Union européenne (UE) au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos ont réaffirmé leur volonté d’«activer» le rôle de l’UE dans la paix au Proche-Orient.
«M. Chareh a demandé que l’UE s’active et s’engage davantage dans la paix et l’Europe est maintenant prête à jouer ce rôle», a déclaré à la presse M. Moratinos à l’issue de l’entretien.
Il a espéré que la prochaine visite du ministre des Affaires étrangères du Luxembourg Jacques Poos, les 11 et 12 novembre en Syrie, représentera «un pas en avant».
«J’espère que l’on entendra de bonnes nouvelles concernant les négociations» de paix syro-israéliennes, suspendues depuis 20 mois, a ajouté M. Moratinos.
M. Poos, dont le pays préside l’UE, vient en Syrie parce que «l’UE veut être impliquée autant que possible dans ce moment crucial», a souligné M. Moratinos, en affirmant que les Européens «travaillaient ensemble avec les différentes parties, les Etats-Unis et la Russie».
«La position de la Syrie est claire: elle veut un retrait du plateau du Golan», occupé par Israël en 1967 en échange d’un accord de paix avec l’Etat hébreu, a enfin affirmé l’émissaire européen. M. Moratinos devait être reçu dans la journée par le président Assad.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Kamal Kharazi entame demain vendredi à Damas une tournée proche-orientale qui comprendra, outre la Syrie, l’Arabie Séoudite et le sultanat d’Oman. Avec les dirigeants syriens, le chef de la diplomatie iranienne discutera «les développements du processus de paix arabo-israélien» et «la situation au Liban-Sud».L’annonce de...