Philip Holdway-Davies, un Néo-Zélandais de 37 ans, père de trois enfants, a l’intention de commercialiser sa vidéo «éducative» en Grande-Bretagne où les châtiments corporels sont interdits dans les écoles publiques, mais tolérés dans les écoles privées.
L’idée lui en est venue en voyant dans la rue une femme frapper son enfant et à laquelle il a immédiatement conseillé de frapper sur les fesses plutôt que sur la tête.
Le programme défend l’idée que les enfants peuvent être frappés dès l’âge de 18 mois à l’aide d’une petite lanière, de cuir, qui peut être redoublée à partir de l’âge de quatre ans.
A partir de sept ans, juge l’auteur, l’enfant peut recevoir jusqu’à 30 coups par jour, même si, nuance-t-il, des professionnels de l’enfance situent plutôt la «limite de sécurité» à 20 coups.
Entre autres, l’association Kidscape a estimé qu’une telle méthode d’éducation équivalait à des mauvais traitements à enfant.
«C’est de la maladie mentale dangereuse et cela risque réellement d’encourager les violences sur les enfants», a estimé de son côté le député travailliste Robin Corbett.
La vidéo présente notamment un «professionnel», nommé «Sam Smack», qui fait la démonstration de sa technique sur un garçonnet présenté comme son fils.
Tandis qu’il fait claquer sa lanière de cuir sur les fesses de l’enfant étendu sur un lit, «Sam Smack» répète: «Mon cœur souffre plus que ton derrière, mais je dois le faire pour ton bien».(AFP)
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