Lors d’une tournée dans la région en compagnie du ministre de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, du député Alaeddine Terro et du président du Conseil d’administration de la société «Sukleen», M. Maysara Succar, le ministre Joumblatt a qualifié de «grandes réalisations» les démarches entreprises par la société «Sukleen» en vue de régler le problème des ordures. Il a souhaité dans ce cadre que la solution adoptée à Amroussieh et à Naamé se généralise dans l’ensemble du pays. Il a en outre estimé que «Sukleen» offre les garanties nécessaires à la non-pollution de l’environnement.
M. Joumblatt a poursuivi: «Si nous arrivons à incinérer les ordures qui restent, nous aurions réalisé une bonne chose. Mais une telle entreprise nécessite de nouveaux investissements», a-t-il dit avant d’ajouter: «Tous les pays du monde ont recours à l’incinération des déchets. C’est le cas en France où il reste des produits incinérés 500 tonnes de cendre par an aussitôt ensevelis».
Refusant de répondre à une question concernant les élections municipales, le ministre Joumblatt a déclaré à ce sujet: «Nous évoquons maintenant la salubrité de l’environnement. Nous parlerons plus tard des déchets politiques».
De son côté, le ministre Chehayeb a affirmé que des études sont actuellement disponibles pour étendre le plan d’urgence adopté à Beyrouth et dans ses banlieues à tous les autres mohafazats du pays. Il a précisé que ce projet serait financé par les municipalités elles-mêmes.
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