«Des routes ont été coupées. On a ouvert le feu, tiré des roquettes antichars contre les soldats, provoqué des incendies (...). Et la montagne a accouché d’une souris», a-t-il dit dans un communiqué publié hier.
Et le brigadier de poursuivre sur un ton ironique: «Il est vrai que la paix civile et la sécurité n’ont guère été menacées. Il n’était donc pas du tout nécessaire de procéder à des arrestations» dans les rangs des manifestants, a-t-il ajouté avant de souligner qu’en revanche, on mettait souvent en garde les aounistes contre «les mauvaises intentions que nourrit le pouvoir à leur égard».
Répondant ainsi à ceux qui sont «jaloux de notre sécurité», le coordonnateur du Congrès national libanais a déclaré: «Rien n’ébranlera nos convictions, et nous gardons la même opinion du pouvoir. Notre style d’action a toujours été démocratique et nous ne porterons jamais atteinte à la sécurité», a-t-il conclu avant de rappeler les principaux objectifs du CNL, à savoir: «La liberté, la souveraineté et l’indépendance du Liban».
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