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Actualités - CHRONOLOGIE

Elections locales en Algérie : le vote déjà contesté (photo)


Les Algériens ont choisi jeudi leurs 15.000 représentants locaux lors d’un scrutin marquant la dernière étape du cycle électoral lancé en 1995, et dont la régularité a été vivement mise en cause par plusieurs partis politiques avant même la fin du vote.
Près de 16 millions d’électeurs devaient désigner, à la proportionnelle, les conseils municipaux et départementaux lors de cette élection qui n’a pas suscité d’enthousiasme.
La disparité était grande: l’affluence était importante dans certaines régions du pays, où l’on vote traditionnellement de façon massive, mais faible dans les grandes villes comme Alger.
Le président Liamine Zéroual, qui a voté à Alger, a estimé que ce scrutin constituait un «événement historique qui s’inscrit dans le cadre de sa démarche globale dans la perspective de sortie définitive de la crise».
Mais avant même la fin du scrutin, plusieurs partis, qui avaient dénoncé à l’avance le risque de «fraude» au profit du parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND), ont commencé à contester vivement la régularité du vote.
Le vote se «passe très mal», ont affirmé le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas, sept portefeuilles au gouvernement) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition).
Le Front des forces socialistes (FFS, opposition) a dénoncé une «fraude à ciel ouvert» et un «banditisme électoral» par la voie de son secrétaire chargé de l’information, Samir Bouhakouir, alors que le parti islamiste Ennahda affirmait que les «dépassements ne se comptaient plus».
Ce scrutin est la dernière étape du processus électoral, lancé en novembre 1995 avec la présidentielle, largement remportée par M. Zéroual, suivie du référendum constitutionnel de novembre 1996 et des législatives de juin. Le prochain scrutin présidentiel n’aura lieu qu’en l’an 2.000.
Ce scrutin intervient aussi alors que l’armée, après avoir été accusée par certains de «passivité» après les derniers massacres, tente de reprendre le contrôle de zones «chaudes».


Les Algériens ont choisi jeudi leurs 15.000 représentants locaux lors d’un scrutin marquant la dernière étape du cycle électoral lancé en 1995, et dont la régularité a été vivement mise en cause par plusieurs partis politiques avant même la fin du vote.Près de 16 millions d’électeurs devaient désigner, à la proportionnelle, les conseils municipaux et départementaux...