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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Ouverture à Alexandrie du 7e congrès des patriarches catholiques d'orient Le patriarche copte met en garde contre le bouleversement des valeurs


L’ouverture du 7e congrès de l’Assemblée des patriarches catholiques d’Orient, à Alexandrie (en Egypte), a été marquée hier par l’intervention du patriarche copte Estephan II Ghattas . «La fin du XXe siècle se caractérise par un bouleversement dangereux du concept des valeurs dans la vie humaine», a-t-il dit, soulignant dans ce cadre le besoin d’amour dans le monde actuel et futur, «une valeur qui est au centre des préceptes chrétiens», a rappelé le prélat copte.
Avant l’ouverture du congrès, Mgr Ghattas a concélébré une messe avec les autres patriarches catholiques d’Orient dans la cathédrale Sainte-Catherine d’Alexandrie.
Puis, lors de la cérémonie d’ouverture, le patriarche Estephan II a prononcé un discours dans lequel il a mis en garde contre «la société de consommation» à la recherche permanente du plaisir et du confort. «Les valeurs matérielles tentent de déstabiliser les valeurs spirituelles», a-t-il ajouté avant de poursuivre: «Nous voici réunis au nom des valeurs chrétiennes en vue de porter au monde arabe et au monde entier le message des vertus chrétiennes (...). Je voudrais tant que le jubilé de l’an deux mille soit pour nous l’occasion de confirmer notre attachement aux vertus chrétiennes», a souhaité le dignitaire copte.
Une courte pause a suivi l’allocution de Mgr Ghattas. Puis les prélats catholiques ont entamé leurs réunions à huis clos qui seront clôturées samedi prochain par un communiqué final qui abordera sans doute les sujets relatifs à la situation dans leurs patries respectives.

Sfeir: La paix n’est pas aisée

De son côté, lors d’une messe célébrée dans le couvent Ste-Thérèse d’Alexandrie, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, qui participe aussi aux travaux du congrès, a affirmé que «la paix n’est pas chose aisée. Mais elle n’est pas impossible», a-t-il dit avant d’ajouter: «La violence n’est pas source de paix, et le fort aujourd’hui peut être faible demain. Quant au vaincu, il traîne indéfiniment avec lui un sentiment de haine et de rancœur. Il pense toujours que le moment viendra où il pourra se jeter sur son adversaire pour lui arracher ce qu’il considère être son droit», a conclu le patriarche Sfeir.

L’ouverture du 7e congrès de l’Assemblée des patriarches catholiques d’Orient, à Alexandrie (en Egypte), a été marquée hier par l’intervention du patriarche copte Estephan II Ghattas . «La fin du XXe siècle se caractérise par un bouleversement dangereux du concept des valeurs dans la vie humaine», a-t-il dit, soulignant dans ce cadre le besoin d’amour dans le monde...