«Il ne saurait y avoir d’opposition sans démocratie, de même qu’il ne saurait y avoir de démocratie sans opposition», a notamment souligné Me Kanaan qui a précisé que, dans les circonstances présentes, «aussi bien la démocratie que l’opposition font défaut au Liban». «Cette situation, a indiqué Me Kanaan, est due au laisser-faire international et à la négligence interne. Elle constitue désormais une menace pour l’identité et les fondements du système politique libanais. Si une telle situation se maintient, le visage du Liban risque d’être modifié, et ses racines démocratiques, qui trouvent leur source dans la culture politique occidentale, pourraient être remises en cause».
Et Me Kanaan de poursuivre: «Plusieurs indices négatifs mettent en relief l’absence de climat démocratique sur la scène libanaise. La souveraineté nationale est bafouée, les échéances démocratiques ainsi que la Constitution sont violées, l’opposition est réprimée et ses leaders sont soit emprisonnés soit forcés à rester en exil, sans compter que les normes judiciaires sont outrepassées».
Evoquant, en outre, les perspectives régionales, Me Kanaan a souligné que «le Liban est une nécessité pour le succès de tout projet politique, économique et culturel dans la région».
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