Les notables du Kesrouan s'élèvent contre la vague de banditisme dans leur région

La région du Kesrouan est le théâtre depuis plusieurs jours d’une vague de banditisme qui frappe divers secteurs du caza. Plusieurs pharmacies et établissements commerciaux ont ainsi été dévalisés, notamment à Zouk Mosbeh. La dégradation a atteint un point tel que les commerçants ferment leurs établissements plus tôt qu’à l’ordinaire. La plupart des pharmacies n’assurent plus, d’autre part, de permanence la nuit et baissent leurs rideaux dès la tombée de la nuit, ce qui se répercute négativement sur la population qui trouve de plus en plus de difficultés à se procurer des produits pharmaceutiques en soirée.
En dépit de cette vague de banditisme qui entretient un climat d’inquiétude parmi les habitants de la région, les députés du Kesrouan observent un mutisme surprenant au sujet de cette situation. Les notables de la région ont, de ce fait, pris l’initiative d’entreprendre des contacts avec les responsables officiels afin que les mesures adéquates soient prises en vue de mettre un terme aux agressions.
Dans ce cadre, une délégation du régional Kataëb du Kesrouan, conduite par le président du régional Chaker Salamé, a rendu visite au caïmacam du Kesrouan, M. Raymond Hitti, et à certains responsables des services de sécurité au Kesrouan. Les démarches de la délégation Kataëb ont porté sur les plaintes formulées par la population. M. Hitti a exposé sur ce plan aux membres de la délégation les décisions prises lors de la réunion sécuritaire qui s’est tenue lundi au siège du mohafazat du Mont-Liban, à Baabda.