Pharaon réclame le développement d'Achrafieh (photo)

Le nécessité de mettre en chantier divers projets de développement à Achrafieh a été au centre de la discussion qu’a tenue hier le député de Beyrouth, M. Michel Pharaon, avec le mohafez de Beyrouth, M. Nicolas Saba, en présence de notables de la capitale. Parmi les sujets traités: le trafic constant à l’entrée Est de la capitale, les problèmes d’éclairage, les rues non asphaltées, le manque de parkings, la conservation des bâtiments anciens et certains problèmes environnementaux.
M. Pharaon s’était rendu chez M. Saba en compagnie du président de l’association des commerçants de Rmeil, M. Elie Choueity, de membres de l’association des commerçants d’Achrafieh, d’une délégation de moukhtars des régions d’Achrafieh, de Medawar et de Rmeil. Ils ont exposé au mohafez de Beyrouth les problèmes de ces quartiers: les camions de Sukleen et le «Souk el-Ahad» contribuent grandement à embouteiller l’entrée nord de la capitale. De même, le manque de parkings cause des problèmes de trafic, notamment dans la région de Rmeil, dont la situation économique est affectée.
Enfin, des problèmes environnementaux de grande importance se posent dans la région: nettoyer le cours du fleuve pollué de Beyrouth, planter des arbres en bordure des rues de la capitale, daller les trottoirs et conserver les bâtiments historiques, continuer à réhabiliter la place Sassine, telles sont les tâches qui s’imposent aujourd’hui.
A l’issue de l’entretien, M. Pharaon a déclaré que la réunion était une occasion «pour discuter des élections municipales qui devraient donner un nouvel élan à la société, à tous les niveaux». «Nous essayons aujourd’hui, a-t-il poursuivi, de créer un plan de travail, et une coopération entre Beyrouth et certaines régions car la résolution de petits problèmes peut contribuer à l’essor économique de certains quartiers quelque peu défavorisés par rapport à d’autres».
Et d’ajouter: «Nous appelons et encourageons les moukhtars et les citoyens de ces régions à participer activement aux projets de développement qui s’y tiennent. Et ce, en attendant que les élections municipales créent des comités populaires et économiques chargés de résoudre les problèmes et de donner suite aux revendications du citoyen».
M. Saba a, quant à lui, souhaité que de telles réunions se tiennent plus souvent, «parce qu’elles permettent de mettre le doigt sur la plaie, et de résoudre les problèmes des citoyens, accélérant ainsi le processus de développement de la capitale». Il a également insisté sur l’importance du travail des municipalités «qui ne doivent pas se contenter des procédures administratives routinières».