De son côté, le député Nayla Moawad s’est demandé comment allait-on dépenser les taxes et impôts qui seront perçus et quel organisme sera-t-il chargé de contrôler cette dépense.
Mme Moawad a indiqué ensuite qu’avant l’étude du projet de budget, il sera demandé à chaque ministre et responsable de caisse (des déplacés, du Liban-Sud) d’exposer comment il a utilisé le budget qui lui avait été affecté l’année dernière.
«Chaque année, a encore dit Mme Moawad, l’on parle d’un déficit de 37 à 38%, mais l’on arrive finalement à un déficit de 50%», se demandant si les huit ministères qui ont été créés sont nécessaires et productifs.
Quant au député Gebran Tok, il a critiqué les impôts prévus dans le projet de budget qui atteignent les contribuables indistinctement et qui ne sont pas assortis des prestations sociales requises. Il a, en outre, exprimé son opposition à la réduction des budgets des ministères dispensant les services essentiels, tels que ceux de la Santé, des Travaux publics, des Affaires sociales et des Ressources hydrauliques et électriques. Il devait, enfin, reprocher au projet de budget d’avoir négligé la question du retour des déplacés, ce qui constitue une entorse au pacte d’entente nationale.
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