L'église orthodoxe déplore la lenteur extrême du retour des deplacés

Le Saint Synode de l’Eglise orthodoxe, réuni à Damas, a déploré la «lenteur extrême» du retour des déplacés, considérant qu’il s’agit là d’un des «devoirs essentiels» de l’Etat.
Le Saint Synode a par ailleurs manifesté sa solidarité avec la population des régions occupées par Israël au Liban-Sud, dans la Békaa-Ouest et sur le Golan.
Sur le plan ecclésiastique, le synode a élu un nouvel évêque, Mgr Damaskinos Mansour, en remplacement l’évêque de Sao Paulo (Brésil), Mgr Aghnatios Ferzli. Il a également passé en revue les résultats des travaux en commissions relatifs à la loi sur le statut personnel, le livre de catéchisme qui devrait être utilisé dans les écoles publiques et privées et les paroisses.
Le synode a également réitéré sa volonté d’œuvrer, dans le respect des traditions et des règles œcuménique, au rapprochement entre les deux branches du patriarcat d’Antioche, grecque-catholique et grecque-orthodoxe. Il a, dans le même temps, explicité le sens de son action et de sa présence au sein du Conseil des Eglises du Moyen-Orient, dans laquelle il affirme à la foi sa spécificité et sa volonté d’ouverture.
Par ailleurs, le synode a accueilli favorablement la nouvelle de la formation d’une commission de canonisation de l’évêque Rouphaël Hawawini (1860-1915), l’un des grands apôtres de l’Eglise d’Antioche aux Etats-Unis.