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Actualités - CHRONOLOGIE

Un chirurgien libanais de Dakar entendu dans un procès


Un chirurgien libanais exerçant à Dakar, Faouzi Ben Salem, a déposé jeudi à Nanterre (banlieue de Paris), au procès d’un infirmier anesthésiste accusé d’empoisonnement et de viol d’une femme d’origine sénégalaise à Paris en 1993, rapporte une dépêche AFP.
Le Dr Ben Salem, 51 ans, avait eu une liaison avec la victime, Danièle Chytil, à Dakar où elle avait vécu jusqu’à l’âge de 19 ans, en 1971. «Je suis venu en France pour elle», a-t-il dit, expliquant qu’il avait rompu en 1972 puis que leur liaison avait repris brièvement en 1987-88.
Le chirurgien avait fait la connaissance de l’accusé, Pierre Perez, dans une clinique du nord de la France en 1986. Selon un psychiatre entendu au procès, il était pour Perez «un père imaginaire, beau et puissant». Il rêvait de travailler avec lui dans une clinique que le médecin projetait de monter à Dakar.
Le praticien a dressé de Perez un portrait peu flatteur: «Je n’ai aucun reproche professionnel à lui faire mais il est caractériel et lunatique», a-t-il dit. Dans une déposition antérieure, il l’avait décrit comme «méchant, rancunier, lâche et mythomane».
Perez, qui nie les faits, est accusé d’avoir administré une piqûre de calmant et violé Danièle Chytil, alcoolique et dépressive, qu’il harcelait depuis quelque temps. Un calmant qui, associé au litre de vin qu’elle avait bu et au cokctail d’antidépresseurs qu’elle avait absorbé, lui fut fatal.
Un chirurgien libanais exerçant à Dakar, Faouzi Ben Salem, a déposé jeudi à Nanterre (banlieue de Paris), au procès d’un infirmier anesthésiste accusé d’empoisonnement et de viol d’une femme d’origine sénégalaise à Paris en 1993, rapporte une dépêche AFP.Le Dr Ben Salem, 51 ans, avait eu une liaison avec la victime, Danièle Chytil, à Dakar où elle avait vécu...