Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Légales , avait jugé Albright, oui, mais, fait savoir le département d'état Colonies juives : la position US demeure inchangée

«LÉGALES», AVAIT JUGÉ ALBRIGHT: «OUI,
MAIS...», FAIT SAVOIR LE DÉPARTEMENT D’ETAT
Mercredi, Madeleine Albright avait semé la confusion en estimant sur la chaîne de télévision américaine NBC que les implantations juives en Cisjordanie étaient «légales». Jeudi, le département d’Etat, sans pour autant rectifier le tir, a choisi d’esquiver la question, fort embarrassante pour l’administration américaine alors qu’un timide début de dialogue est amorcé entre Palestiniens et Israéliens.
«Il n’y a aucun changement dans notre position sur la poursuite de la colonisation par l’Etat hébreu», a déclaré le porte-parole du département d’Etat James Foley.
«Notre position a toujours été de penser que les activités de colonisation sont un facteur qui complique nos efforts pour promouvoir un règlement négocié au conflit israélo-palestinien», a poursuivi le porte-parole de la diplomatie américaine. «Nous pensons que les colonies sont contre productives, qu’elles ne sont d’aucune utilité, et cela n’a pas changé», a-t-il ajouté.
Quant au médiateur américain Dennis Ross, il a tenu à rappeler que les Israéliens «s’étaient engagés» à New York à geler la colonisation des territoires occupés. Cependant il n’a pas voulu préciser que les modalités de ce gel restaient à définir.
«Le principe d’un gel a été accepté» lors des récentes discussions trilatérales à New York, mais ses modalités «seront définies lors des discussions prévues à Washington à partir du 13 octobre», a-t-il dit sur la chaîne CNN.
Pour la deuxième fois en deux jours, M. Foley était interrogé jeudi par les journalistes sur les déclarations faites mercredi par le secrétaire d’Etat lors d’une interview à la chaîne américaine NBC, au cours de laquelle elle avait estimé que les nouvelles constructions menées par Israël à Efrat (Cisjordanie) étaient «légales».
«C’est légal (...), mais je crois que dans ce type de contexte, il est très important de ne pas prendre de mesures considérées par l’autre partie comme créant des difficultés», avait-elle dit.
Aux termes de la Convention de Genève, les gouvernements n’ont pas le droit d’imposer des populations civiles dans des zones disputées. Cette clause avait amené le gouvernement de l’ancien président américain Jimmy Carter à déclarer illégales les activités de colonisation d’Israël.
Des responsables américains ont toutefois affirmé que Mme Albright ne faisait pas référence au droit international lorsqu’elle a fait ces déclarations.
James Rubin, porte-parole du département d’Etat, a précisé à Reuter que la position des Etats-Unis sur l’une des questions les plus sensibles du processus de paix proche-oriental n’avait pas changé.
«Tout ce qu’elle voulait dire par là, c’est que techniquement parlant (le processus d’)Oslo n’interdit pas les colonies», a-t-il ajouté, précisant: «Nous parlons ici de l’implantation d’Efrat, nous ne parlons pas de nouvelles colonies».
Ce débat sur la légalité des constructions de nouvelles colonies intervient alors que Washington espère jeter les bases de règles de bonne conduite entre Israël et les Palestiniens lors de la prochaine réunion tripartite le 13 octobre prochain dans la capitale américaine.
Les Palestiniens exigent que l’arrêt des constructions soit l’une de ces règles, ce que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé.


«LÉGALES», AVAIT JUGÉ ALBRIGHT: «OUI, MAIS...», FAIT SAVOIR LE DÉPARTEMENT D’ETATMercredi, Madeleine Albright avait semé la confusion en estimant sur la chaîne de télévision américaine NBC que les implantations juives en Cisjordanie étaient «légales». Jeudi, le département d’Etat, sans pour autant rectifier le tir, a choisi d’esquiver la question, fort...