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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Il a tenu hier une conférence de presse avec Fawzi Adaimé Frangié : l'état doit respecter les contrats signés avec les hôpitaux privés

Il a tenu hier une conférence de presse avec Fawzi Adaïmé

Le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, a réitéré hier son opposition à la réduction du budget de son ministère car ceci impliquerait automatiquement une diminution des services médicaux. «L’Etat doit respecter les contrats signés avec les hôpitaux privés», a-t-il ajouté avant de rejeter toute augmentation de plus de 2.500 L.L. sur le prix du bidon d’essence.

M. Frangié a fait cette déclaration à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège du ministère avec le président du syndicat des hôpitaux privés, le Dr Fawzi Adaïmé. Celui-ci a annoncé l’organisation du 18e congrès international hospitalier au «Forum de Beyrouth», du 7 au 10 octobre courant, sous le haut patronage du président de la République, M. Elias Hraoui. Sur un autre plan, il a précisé que les organismes assurant les couvertures médicales doivent 400 milliards de L.L. aux établissements hospitaliers privés.
Prenant la parole à son tour, le ministre de la Santé s’est plaint du fait que le ministère avait prévu durant les années 95 et 96 des budgets de 150 et de 175 milliards et n’a obtenu au total que 200 milliards. D’où le déficit permanent que connaît le département de la Santé.
Par ailleurs, M. Frangié a donné l’exemple des opérations à cœur ouvert pour lesquelles le ministère dépense chaque année 20 milliards de L.L. «Si l’Etat décide de supprimer la couverture de ces opérations pour économiser ce montant, il doit en assumer les conséquences», a-t-il dit avant de donner l’exemple des dialyses également couvertes par l’Etat.
Selon M. Frangié, le ministère a accusé en 1995 un déficit de 16 milliards de L.L., et un autre de 56 milliards en 1996. «En 1997, nous avions demandé 175 milliards et nous n’avons obtenu que 95 milliards. C’est ainsi que nous avons jusqu’à présent un déficit de 8 milliards de L.L.», a-t-il précisé.
Qualifiant de «bancale» la relation de son ministère avec les hôpitaux privés, M. Frangié a déclaré à ce sujet: «Nous sommes en retard de trois ans dans le paiement de nos factures. Je ne marche pas dans cette politique, et si l’Etat se respecte, il doit aussi respecter les contrats qu’il a signés, d’autant plus que le chef du gouvernement souligne la nécessité de respecter les contrats des téléphones cellulaires». Et de poursuivre: «Nous ne voulons pas donner l’impression que cette question est liée à l’augmentation du prix de l’essence. Nous refusons d’ailleurs toute majoration, et si le règlement de ce problème est tributaire de la taxe sur l’essence, que l’Etat disparaisse donc». M. Frangié a précisé dans ce sens qu’il n’était pas contre la création de nouvelles recettes. «En revanche, a-t-il dit, je m’oppose à la création d’impôts directs». Réitérant dans ce cadre sa proposition qui consiste à taxer le ciment, M. Frangié a rejeté toute augmentation de plus de 2.500 L.L. sur le prix du bidon d’essence. Et de conclure en affirmant que le gaspillage est le résultat de la dette publique.
Il a tenu hier une conférence de presse avec Fawzi AdaïméLe ministre de la Santé, M. Sleiman Frangié, a réitéré hier son opposition à la réduction du budget de son ministère car ceci impliquerait automatiquement une diminution des services médicaux. «L’Etat doit respecter les contrats signés avec les hôpitaux privés», a-t-il ajouté avant de rejeter toute...